S’il faut « repenser l’école » conformément à l’esprit des assises de l’éducation et de la formation(AEF), avec l’objectif « de redresser notre système éducatif », il faut sans aucun doute poser la problématique de la structure de l’école future, de l’école de demain ; « une école nouvelle ancrée dans les valeurs et réalités nationales » pour reprendre les propos de mon seigneur Théodore Adrien SARR qui pense que l’école nouvelle doit être une école du milieu. Il fallait répondre aussi à la question quelle éducation physique et sportive?
Archives journalières : 20 décembre 2015
L’argent de la corruption est comme le sang du Christ : tout le monde tient à s’en laver les mains. Ceux qui le donnent chercheront toujours des justifications pour leur propre conscience, ceux qui le reçoivent nieront toujours de l’avoir reçu avant de confesser en le justifiant par l’ignorance de sa provenance. Il ne faut pas attendre la vérité de ce côté-là.
Le financement d’activités politiques par M. Diack aux dernières élections est intéressant en ceci qu’il montre à quel point, au Sénégal, l’argent est capital dans les compétitions électorales. À tort et à travers, des passions se déchaînent contre une réalité pourtant familière qui traverse la classe politique depuis bien longtemps. N’a-t-on pas souvent entendu de manière à peine voilée: « grâce à l’aide de mes amis, je battrai campagne… »? Qu’il vienne d’un président étranger pilleur de deniers publics, de lobbies capteurs de marchés ou d’un simple manipulateur, l’argent a toujours vicié le vote, vendable dans bien des cas.
La population Sénégalaise est une société mal politisée, qui a sauté des étapes décisives dans la construction et la marche d’un Etat, surtout Africain.
Le président de la République, par ailleurs, patron de l’APR nous est revenu ce week end dans ses piètres atours d’un petit politicien. Il se fâche et sermonne sans raison des sénégalais qui lui posent des questions toutes simples : quel est le calendrier électoral ? Va-t-il respecter sa parole ? Manifestement, Macky Sall ne se rend pas compte que le calendrier électoral engage toute la république, tous les sénégalais, tous les partis politiques, toute l’administration. Du coup, il ne peut être un secret d’Etat jalousement gardé par son excellence Pour avoir été ministre, président de l’Assemblée nationale, Premier ministre, Macky Sall ne peut pas ignorer cette évidence. Il a décidé face aux rapports de force politique actuels d »être dans le je m’en foutisme institutionnel et politique.