Du président Abdoulaye Diack, on peut dire qu’il est passé en quelques jours du Capitole à la Roche Tarpéienne. Des lumières aveuglantes des spots aux ténèbres du déshonneur. De la grandeur à la décadence. En avouant crument qu’il a passé un « deal » avec des milieux russes pour couvrir des cas de dopage d’athlètes qui ont pu participer tranquillement aux JO de Londres alors qu’il ne devraient pas — en échange du financement de la campagne électorale de l’opposition sénégalaise d’alors —, M. Diack se couvre d’infamie.