Kaolack-Fatick : 44 km de calvaire pour tous les Sénégalais qui voyagent par la route nationale (Rn1). Cette route qui doit être réhabilitée par l’entreprise Jean Lefebvre est devenue un cauchemar pour non seulement les passagers et automobilistes, mais aussi pour les riverains. Un crime permanent contre l’humanité est perpétré depuis plus d’un an sur ce tronçon par ladite entreprise et le régime de Macky Sall. Alors que la lumière n’a jamais été faite sur les causes de la dégradation si rapide de ce tronçon et que des sanctions n’ont jamais été prises à l’encontre des responsables de ce grave forfait, un autre crime est en train d’être commis à l’insu des médias.
Archives journalières : 4 janvier 2016
La fascination et l’intérêt que portent de nombreuses personnes pour le traditionnel message à la nation du chef de l’Etat sont assez impressionnants. Message porteur d’espoir et annonciateur de nouvelles perspectives pour certains, cette adresse à la nation ne dépasse pas pour d’autres, un simple exercice inscrit dans le calendrier républicain. Quoi qu’il en soit, en toute rigueur, l’Homme avertit disjoint la beauté d’un discours enjolivé par une rhétorique aguicheuse de la réalité de son contenu qui bute sur l’affreux vécu du citoyen lambda. Mais puisqu’il est de coutume de considérer, à tort ou à raison, ce fameux discours comme une porte ouverte sur l’avenir, il est normal que les mots qu’ils contiennent soient analysés à l’aune des préoccupations des citoyens.
Où va le Sénégal ? C’est la grande question qui mérite qu’on se la pose. Ce qui m’étonne le plus est l’incurie manifeste et l’incompétence insolente des soi disant élites qui nous dirigent. Nul ne peut comprendre comment elles passent du statut d’experts pertinents et avisés quand elles sont dans l’opposition à celui de tocards prétentieux et imbus d’eux-mêmes une fois au pouvoir !
Dans un débat à la Rfm, ce dimanche 3 janvier 2016 avec l’éminent professeur Babacar Gueye, le professeur Ismaela Madior Fall a déclaré que » les avis rendus par le Conseil constitutionnel lient le Président de la République. Il ne peut pas se soustraire à son avis. Il est donc obligé de suivre l’instruction du Conseil quel qu’il soit ». La raison dit-il est qu’« on n’est pas dans le cas d’un organisme consultatif, mais plutôt dans le cadre d’une juridiction constitutionnelle. »