Pourquoi s’obstiner à édulcorer une déviance sexuelle, fermement rejetée par la société sénégalaise ?
Lorsque le défunt vice-président de l’Assemblée nationale, Abdou Latif Guèye, avait déposé, en juillet 2007, la première proposition de loi de la 11e Législature, portant criminalisation du délit de trafic de drogue, ils étaient légion ses collègues députés à lui poser légitimement la question de savoir : «sur quelle drogue est-il question de légiférer?», conscients qu’ils étaient de l’infinie variété de ces substances de nature à déconnecter le système nerveux humain de la réalité tangible, avec leurs effets destructeurs bien connus. Avec son indécrottable sens de l’humour, le fondateur de Jamra leur rétorquait toujours : «Qu’il était hors de question de tomber dans le piège de ces ‘marchands de la mort’ en nous amusant à légiférer successivement sur le Yamba, bien de chez nous, le Cannabis malien, le Lopito nigérian, le Brown ghanéen, le Haschisch marocain, la Marijuana brésilienne, la Cocaïne sud-américaine, l’Opium turque, ou ces puissantes substances psychotropes de synthèse, que sont le Lsd, l’Héroïne, la Morphine, le Crack, etc». Car, martela Latif, «il certain qu’on en oublierait, tant il est vrai que les formules hallucinatoires peuvent être variées et sophistiquées à l’infinie !».
Et le législateur de faire alors preuve de cohérence et de concision en «enfermant» dans le vocable générique de «Drogue» toute la gamme de stupéfiants, connus ou récemment conçus (comme le «Crack» américain, dérivé de la Cocaïne, ou le «Khat», crée au Yémen). Mais aussi tous autres produits hallucinogènes, non encore consigné dans la nomenclature usitée par les forces de sécurité, et assimilables, quant à leurs effets, à de la Drogue, dans sa large portée. Et le tour était joué ! C’est ainsi que moult trafiquants de drogue, toutes variétés confondues, ont reçu le glaive de la Loi 2017-31 du 30 novembre 2007, communément appelée «Loi Latif Guèye», qui pèse désormais, comme une épée de Damoclès, sur la tête tout narcotrafiquant, visant la destination Sénégal.
A l’occasion du scandaleux mariage homosexuel de Mbao, qui avait défrayé la chronique en 2009, des défenseurs invétérés de ces pratiques déviantes trouvaient un malin plaisir à semer le doute dans les esprits, en prétendant que le terme «homosexualité» ne figurait pas dans la loi sénégalaise. S’en suivirent d’âpres joutes oratoires, sur les bandes fm et les plateaux de télévision, avant que les tenants de cette thèse saugrenue daignassent abdiquer, et laisser l’écrasante frange de l’opinion sénégalaise continuer de se conformer tranquillement à sa Foi religieuse, laquelle, musulmane comme chrétienne, bannit cette répugnante pratique.
Aujourd’hui, consécutivement au tollé suscité par la célébration du mariage homosexuel, sur la terre sainte où repose Cheikhal Khalifa Baye Ibrahima Niasse, de surcroît la nuit bénie marquant la naissance du Prophète Mouhamed (psl), ces mêmes négationnistes semblent avoir repris du service, en soutenant mordicus qu’«Aux yeux de la loi sénégalaise il n’y a pas d’homosexuels» ! Juridisme de mauvais aloi ! Et dangereusement aventureux ! Dans un Etat de droit surtout, où des justiciables en porte-à-faux avec la loi pourraient être tentés de s’engouffrer dans cette brèche et rétorquer à qui veut l’entendre que, par exemple, le Lesbianisme n’est pas interdit pour n’avoir pas été spécifiquement cité dans la loi. Ou que la Nécrophilie et la Zoophile (ces tendances perverses à s’accoupler avec les défunts ou les animaux) ne sont pas réprimés par la loi, car n’étant pas nommément consignées dans le Code pénal.
Aussi, à l’instar de la loi 2007-31, criminalisant le trafic de drogue, le Législateur, en structurant l’article 319 de notre Code pénal, aura fait preuve de la même pertinence holistique, en adoptant une dénomination au sens suffisamment générale pour englober toute la panoplie de ces déviances sexuelles, sous vocable générique d’«actes contre-nature». Que nos négationnistes nous prouvent alors que l’homosexualité n’est pas un acte contre-nature !
Par conséquent, l’Organisation islamique Jamra et l’Observatoire de veille et de défense des valeurs culturelles et religieuses, ‘Mbañ Gacce’, continueront de dénoncer avec véhémence ce mimétisme de nos «toubab bu ñul», qui persistent à vouloir assoir cette fameuse thèse de « l’orientation sexuelle » (conçue dans les Loges maçonniques anticléricales), pour justifier une pratique dégradante, qui ne saurait être qualifiée autrement que de « déviance sexuelle ». Au même titre que la « Zoophilie » ou la « Nécrophilie ».
Et ce, en référence aux substrats socio-culturels sur lesquels s’est fondé le Législateur sénégalais pour structurer nos lois. En l’occurrence, les deux religions monothéistes révélées auxquelles s’adossent 98% de la population, et qui bannissent les unions contre-nature: «Vous vous obstinez à délaisser vos femmes dont je vous ai gratifié pour assouvir vos désirs charnels avec des hommes ! N’est-ce pas là l’œuvre d’un peuple pervers» (Coran 7:81). Ainsi, pas moins de huit «fatwa» de cette nature ont été édictées par le message coranique, où Allah prend souvent pour exemple le peuple de Loth (Sodome et Gomorrhe). Lequel, miné par les actes contre-nature, avait fini par être anéanti par cette terrible sanction divine cataclysmique, largement relatée dans les enseignements coraniques, après qu’il eut été régulièrement averti par des envoyés de Dieu. Les Textes Bibliques ne sont pas en reste, pour avoir, avec une égale fermeté, proscrit l’homosexualité: «Tu ne coucheras point avec un homme comme on couche avec une femme. C’est une abomination» (Lévitique 18:22). Et ces commandements divins culminent sur ce rappel solennel du devoir de veille qui nous incombe à tous : «Ô Croyants, méfiez-vous d’un de Mes châtiments qui, lorsqu’il s’abattra sur vous, n’atteindra pas seulement ceux qui sont coupables parmi vous» (Coran 8:25).
Autrement dit, Jamra & Mbañ Gacce restent plus que jamais convaincues, qu’aucune argutie, aussi fumeuse soit-elle, ne réussira jamais, sous nos cieux, à faire accréditer dans notre conscience collective – imbue de ses valeurs traditionnelles et religieuses – un quelconque contre-précepte selon lequel cet organe anatomique qu’est le rectum humain ait été conçu par Dieu pour une fonction autre que l’évacuation des matières fécales !
Et ce n’est du reste pas hasard que là où notre pays peut se flatter d’avoir un des meilleurs taux de prévalence du Sida, avec 0,7 % dans la population générale, « notre » communauté homosexuel bat le record historique de 22 % (chiffres officiels de l’Etat du Sénégal) !
Jamra & Mbañ Gacce en appellent à la vigilance de tous les Sénégalais, face aux manœuvres de lobbies sans scrupules, déterminés à imposer à notre pays “l’universalité“ d’un appendice sous-culturel, au péril de la stabilité de la société sénégalais, qui n’a jamais affirmé aussi fortement qu’elle n’en voulait pas !
Les Bureaux exécutifs de jamra et mban gacce