«Quand un écrivain s’engage dans la politique, il doit le faire en tant que citoyen, en tant qu’être humain, et non pas en tant qu’écrivain.»
Archives journalières : 19 février 2016
A chaque fois qu’on évoque le pétrole, les suspicions vont bon train. A justice titre ou non la découverte de l’or noir est souvent évoquée comme source de déstabilisation de la vie sociale, politique et économique. Certains parlent de cette ressource comme une malédiction.
Cette polémique stérile sur la double nationalité qui ne cesse d’alimenter la vie politique sénégalaise est un faux débat puisque improductive face aux enjeux majeurs et questions essentielles de notre Sénégal.
Ayant longtemps été un jardin fécond de confrontation d’idées et un espace de proposition et d’avant-garde, le champ du débat démocratique sénégalais est de plus en plus perverti par des controverses politiques d’arrière-garde et de bas niveau qui mettent en apnée les questions essentielles qui cernent et concernent la vie de la Nation. Les sujets démocratiques ainsi demeurent momentanés et occasionnels au détriment des questions pour lesquelles les Sénégalais attendent toujours des réponses.
S’il y a une loi qui est vraiment prometteuse, c’est bien la loi n°04/2015 qui interdit la commercialisation et l’usage des sachets plastiques à faible « micronnage ». C’est un grand pas qui vient d’être franchi dans la politique environnementale du Sénégal et, en cela, les autorités politiques méritent d’être félicitées pour la diligence avec laquelle elles ont amené les parlementaires à réagir.