Jean Paul Diaz a lâché une bombe : « À part Gakou, tous les leaders de parti qui affichent une ambition présidentielle ont puisé dans les fonds politiques ». Le combat pour la bonne marche du pays est celui contre tout un système politique pollué de cabales. Il ne doit épargner aucun des acteurs politiques de l’establishment coupable ; il porte l’estocade sur tous ces politiciens qui sont là depuis des générations et qui perpétuent le jeu pernicieux du « plus beau que moi, tu meurs ». Ce combat prend en apparence la forme d’un cynisme sec et superflu, mais il est à la recherche d’exigences nouvelles et d’alternatives véritables.
Archives journalières : 21 février 2016
Alors que le peuple est diverti par des débats de politiciens sur la durée du mandat présidentiel, des questions plus importantes comme l’approvisionnement en eau des populations sont loin d’être réglées. Pourtant il n’est plus à démontrer que l’eau est non seulement un liquide précieux essentiel à la vie de l’homme, mais elle constitue à l’échelle d’un État un enjeu de souveraineté nationale.
Si le Sénégal reste toujours sous le choc du reniement de Macky Sall qui a renoncé à son engagement de réduire le mandat en cours de sept à cinq ans, l’occident et le reste du monde n’en sont pas moins désagréablement surpris par ce retournement de situation renversant. En annonçant sa volonté d’écourter son mandat présidentiel, Macky Sall était aussi bien attendu au tournant par le reste du monde qui voulait bien le voir pour y croire. L’attente était non moins réelle voire pressante chez les Européens qui depuis lors, avait leurs projecteurs braqués sur le Sénégal avec l’annonce de cette énième prouesse démocratique comme ce fut le cas lors de l’alternance en 2000.