Archives journalières : 26 février 2016
Dans une démocratie mature, les opposants doivent répondre à l’appel du pouvoir. Ce n’est pas une demande c’est une « obligation » ! Ne me dites pas que Macky Sall et Oumar Sarr ou que Macky Sall et Idrissa Seck, Diop Decroix ou un autre chef de parti de l’opposition ont plus de différends qu’en ont par exemple en France François Hollande et Marine le Pen ! Ou Hollande et Sarkozy dont l’animosité est connue !
Les signes concordants de la fin de l’époque coloniale et post-coloniale s’amoncellent à regarder la tragédie burlesque qui fait office de « jeu politique « dans notre pays et dont les principaux acteurs montrent leur véritable visage à l’occasion de ce qui va constituer un tournant majeur dans l’Histoire de notre pays. C’est là, au demeurant, le seul intérêt du dédit du Président Macky Sall car, sa décision de prolonger l’exercice de son mandat en 2019, en dépit de son engagement ferme à le remettre en jeu en 2017, ne relève ni du Droit ni de la Constitution. Il s’agit d’une décision personnelle qui remet en cause un engagement personnel. Seule sa responsabilité est engagée devant Dieu et devant les hommes. Ne nous égarons donc pas.
Le président MackySall a convoqué le corps électoral pour l’adoption ou non, par référendum, de son projet de révision constitutionnelle, le 20 mars 2016. En réalité, il s’agira d’un plébiscite inédit : ‘‘POUR’’ou ‘‘POUR’’ le président Macky Sall, le ‘‘NON’’ autant que le ‘‘OUI’’ devant bénéficier au seul initiateur du référendum ; alors que, à son grand intérêt, son projet de révision de la Constitution a été délesté de sa quintessence par le Conseil Constitutionnel. De sorte que ce référendum sera sans objet, même s’il va coûter au contribuable la bagatelle de plus de trois milliards de francs.