La régulation du paysage audiovisuel sénégalais aussi bien public que privé et, également, de la presse écrite et de la presse en ligne (en période électorale) relève de la compétence du Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel. Le CNRA assure la régulation de toutes les élections nationales et locales organisées au Sénégal depuis sa création
Archives journalières : 15 mars 2016
Le 20 mars ne sera pas une révolution. Que le Oui ou le Non l’emporte le referendum du 20 mars ne sera pas une révolution parce que son impact institutionnel ne sera pas déterminant. Que le Oui ou le Non l’emporte il y aura des drames politiques sur des acteurs aucun impact sur notre système. Des carrières politiques individuelles seront brisées ou des destins politiques personnels relancés mais le système politique ne ressentira aucune secousse.
« La réduction de la durée du mandat par voie référendaire ou parlementaire violerait forcément la Constitution»
Il m’a pris presque une journée entière pour comprendre que c’est le village et le lieu où se retire le saint homme de Touba qui s’appelle Mbacke Cadior. Je croyais que c’était la ville de Touba qui portait ce nom. Quelqu’un m’a édifié en m’apprenant que ce village, certainement, non loin de Touba, la capitale, sert de maison de retraite au vénère cheikh, l’actuel Khalif, SERIGNE Sidy Makhtar. C’est justement, ici, que le President de la République et sa délégation officielle ont choisi d’aller à la rencontre du cheikh pour, un hypothétique Ndiguel ou des prières …. allant dans le sens du référendum. Je trouve cela, indécent, irresponsable, irrespectueux et contraire aux valeurs et aux règles disciplinaires qui fondent le mouridisme. Je suis d’autant plus choqué de constater qu’ après la délégation présidentielle, une autre, celle de l’opposition, s’est engouffrée vers ce même lieu, elle aussi pour aller rencontrer le saint homme. Et pour les mêmes raisons. Quelle indécence ! Quelle profanation!
Saisi selon la procédure de l’article 51 de la constitution sénégalaise sur le projet de loi référendaire initié par le Président Macky Sall, le Conseil Constitutionnel a rendu un acte que certains qualifient de décision et d’autres de simple avis. Mais est ce que le fond du problème est de savoir si le CC a rendu un avis ou une décision ? N’y a-t-il pas d’autres problématiques soulevées par l’acte rendu par la Haute Cour ? Nous allons essayer de répondre à cette question de fond avant de nous positionner par rapport au référendum indépendamment des autres sujets de forme liés à l’opportunité de cette consultation populaire ou de requérir l’avis du Conseil constitutionnel.
Le manque de préparation à la fonction présidentielle de Macky se clarifie de jour en jour et cela pour le malheur des populations. Rien qu’à voir la manière par laquelle l’acte 3 de la décentralisation, le PSE et le projet de révision de notre loi fondamentale ont été pilotés montre à bien des égards le fait que l’homme n’avait ni ambition ni projet pour le Sénégal et qu’il fut promu à la tête du pays par l’entêtement de wade à vouloir briguer un troisième mandat.
En perspective du référendum constitutionnel du 20 mars 2016, il est plus qu’opportun, en ma qualité de ministre de l’Economie, des finances et du plan, que je présente la grille de lecture économique adéquate sur le texte qui sera soumis au vote.