Entre les deux tours de l’élection présidentielle de 2012, le candidat Macky Sall a signé la Charte de gouvernance démocratique des Assises Nationales et s’est engagé à réduire le mandat de 7 à 5 ans et à appliquer cette réduction à son mandat s’il était élu. Ces deux engagements ont déterminé beaucoup de sénégalais à […]
Archives journalières : 16 mars 2016
Chers frères et sœurs, nous sommes témoins de l’histoire. Devant un fait qui laissera ses empruntes indélébiles dans notre histoire politique. Aujourd’hui, chacun doit prendre ses responsabilités devant notre cher Sénégal. Jadis, le Sénégal était présenté comme modèle de l’harmonie sociale et le bien vivre ensemble. Malgré, les différences culturelles et les tendances idéologiques ; les
Dans l’analyse des systèmes et des régimes politiques, un regard comparatif des institutions et des normes nous montre que rares sont les pays qui ont réussi l’entreprise d’acclimatation des régimes politiques d’essence occidentale. L’Afrique plus que d’autres n’échappe pas à cette logique. Cinquante ans après les indépendances, les pays africains et le Sénégal en particulier, essayent de consolider leurs régimes constitutionnels à travers un « présidentialisme négro-africain ». Ce régime, calqué sur le modèle français de la Ve République, a montré ses limites. Que ce soit dans la conception et la gestion des affaires publiques ou en matière de transparence financière et budgétaire et la séparation des pouvoirs et la protection des libertés publiques fondamentales, le système présidentiel de concentration des pouvoirs a été une catastrophe que nous africains et sénégalais continuons de supporter avec amertume et impuissance.
« Panem et Circenses » pour dire : « Du pain et des jeux », telle était la devise des empereurs romains de la dynastie Flavienne afin de divertir et de corrompre un peuple qui peinait à assurer le gîte et le couvercle. C’est pourquoi Vespasien, premier empereur de la dynastie, fit construire en 72 ap. J.-C. l’amphithéâtre flavien ou Colisée (Colosseo) qui pouvait accueillir jusqu’à 50 000 spectateurs. Ce sont les hommes politiques ou les grandes familles romaines qui finançaient les jeux. Ainsi ils espéraient gagner le soutien du peuple qui ce jour-là, non seulement se divertissait, mais en plus ne travaillait pas. Les jeux étaient donc utilisés comme propagande.
Hommes et femmes politiques, cadres casamançais, les «Monsieur Casamance» ainsi que les associations devenues politiques qui prétendent travailler aux solutions de la Casamance, ceci vous est adressé : Regardez les générations futures de la Casamance dans les yeux et demandez-leur de prendre leur destin en main ; car le développement de notre région n’est pas une priorité pour vous.
On a eu à reprocher Me Wade d’avoir trop impliqué sa famille (son fils singulièrement) dans la gestion des affaires de l’État. Aujourd’hui, on est convaincu du rôle que joue Mme Marème Faye Sall dans la conduite des affaires de l’État, elle qui, selon l’un d’eux, nomme les ministres, elle qui, récemment, est personnellement intervenue pour qu’un ministre revienne sur sa décision de démissionner du gouvernement et de quitter le parti présidentiel. On ne pourra pas, par ailleurs, nous faire croire que, si Macky Sall n’était pas président de la République, son frère, son cousin et son beau-frère seraient maires de Guédiawaye, de Pikine et de Saint-Louis. On ne pourra pas, non plus, nous faire croire que son frère, un journaliste inconnu du monde des finances et de l’économie, interviendrait dans l’exploitation du pétrole et du gaz qu’on vient de découvrir dans notre pays.
Moi, Agronome, haut Fonctionnaire de mon état, je dis NON à l’Organisation d’un Référendum sur des sujets aussi variés qui méritent chacun une réponse réfléchie et qui ne sont pas de nature à être englobés dans un seul OUI ou NON.
La meilleure manière, pour nous les mourides, d’exprimer notre refus de la manipulation de nos valeurs religieuses, pour de sombres intérêts personnels, politiques et financiers, n’ayant rien à voir avec le patrimoine et les enseignements de Serigne Touba, est très simple.
1- La modernisation du rôle des partis politiques dans le système démocratique ; Débuter par permettre à tous les partis, de se réunir quand et où ils le désirent. Faudrait ensuite les considérer d’égale dignité, leur reconnaissant d’abord leur statut d’interlocuteurs, pour les convier à une large concertation ; avant d’engager le pays dans une réforme
Dans le combat référendaire en cours, le rôle nocif de la presse, entendue au sens large (les divers supports médiatiques), n’est pas suffisamment souligné. Sans retenue, et dans sa grande majorité, la presse sénégalaise s’est mise derrière le OUI, en forgeant une nouvelle alliance de circonstances, comme elle l’a faite dans le passé avec d’autres pouvoirs qu’elle a déjà oubliée.