Quand je regarde vivre mes enfants, lorsque je vois ici à Dakar et dans tout le pays, à la sortie des lycées, ces adolescentes et adolescents en jeans, ultra-lookés, écouteurs collés, en mode fashion mais sans frime et sans provocation, je me dis que quelque part nous avons réussi ! Certes, nous n’avons pas encore gagné la partie pour leur vie et leur avenir, mais nous avons trouvé un bon compromis. Un changement en douceur, sans violence ou presque, une modernité dans la continuité et le respect des valeurs, dans une démocratie que toute l’Afrique nous envie.
Archives journalières : 19 mars 2016
«C’est une grande abomination auprès d’Allah que de dire ce que vous ne faites pas» (sourate 61, verset 3).
« La représentation des Sénégalais de l’extérieur par des députés à eux dédiés ». Dès que le président Macky Sall a prononcé ces mots le 31 ...
Cette forme de République n’a jamais gêné aucun vrai croyant dans sa pratique religieuse, ou entaché sa foi en Dieu, en quoi que ce soit.
Il est des lois, parmi celles qui nous régissent, qui devraient faire, aujourd’hui, l’objet d’une profonde révision, faute d’être abrogées, eu égard à leur caractère contradictoire et inadapté à nos réalités spécifiques. Parmi elles figurent en première place celles relatives au droit de grâce, à l’amnistie, la loi Ezzan, aux fonds secrets et politiques et la loi relative à la parité intégrale.
Au cas où vous l’aurez remarqué, il s’est passé des choses importantes durant la campagne de mars 2016 par rapport aux engagements pris de nouveau par le chef de l’État, une nomination en plein meeting, un conseil des ministères décentralisé promu dans la banlieue entre autre. Mais l’élément qui a le plus attiré mon attention c’est le fait que ce dernier attaque les partisans du NON à s’élever contre l’impunité et la transparence. De deux choses l’une: soit il ne comprend pas la signification de ces deux notions ou il se trouve dans un terrain qui lui est totalement inconnu c’est à dire le management public orienté vers par l’atteinte des cibles.
La campagne référendaire a démarré avec deux camps bien distincts. Celui du OUI et celui du NON. Ils sont nettement séparés par un écran qui empêche aux simples citoyens d’accéder à la vérité pour choisir le pour ou le contre. Le camp du NON développe une stratégie de campagne fondée sur l’agitation émotionnelle, les valeurs morales, l’éthique, le non respect de la parole donnée par Macky. Avec tout l’argumentaire tiré de notre culture qui réprimande le non respect de la parole donnée, d’une part ; et d’autre part avec l’interprétation de l’avis ou décision du Conseil Constitutionnel, ils perturbent l’esprit des honnêtes gens en semant le doute, la méfiance, la confusion et même l’intoxication. Et avec eux, ceux qui jugent que le Conseil Constitutionnel a rendu un avis non conforme et non une décision. Ils arrivent tous à la même conclusion logique du NON ou du boycott /abstention du référendum.