Actuellement au Sénégal, tout le monde s’émeut, s’inquiète, se plaint et se pose quantité de questions sans réponse, c’est-à-dire pourquoi tous ces accidents mortels et drames qui se multiplient chaque jour davantage, sans qu’on ait même aperçu un début de solution, à plus forte raison, une solution radicale et défintive? Pourtant, leurs causes sont parfaitement connues et, ne sont rien d’autre, que de l’incivisme caractérisé à tous les niveaux de notre société. Cela, aussi bien d’une part du côté des autorités par leur comportement laxiste et laisser-faire impardonnable et d’autre part, du côté de la société par celui de certains citoyens, qui, il faut bien le dire, est synonyme de vandalisme et d’irresponsabilité. Et, s’agissant de leurs solutions, elles sont, cependant, bien simples et à portée de main des autorités. Mais, tout naturellement, à la condition que les autorités satisfassent à l’exigence impérative, d’avoir le courage suffisant et nécessaire d’abord, de rompre radicalement avec toutes les mauvaises pratiques connues et vieilles habitudes corruptrices en cours encore dans le pays; ensuite, celui de mettre fin définitivement, à cette impunité manifeste qui perdure, et au statut de privilège en cours dans le pays depuis belle lurette. Un statut, dont une catégorie particulière, de citoyens intouchables, bénéficie sans aucune raison. Ce qui nous fait dire d’ailleurs, à juste titre, que le Sénégal semble être, en fait, une République avec deux catégories différentes de citoyens et une justice à deux vitesses, qui ne met pas au même pied, tous les citoyens de la République.
Archives journalières : 18 avril 2016
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La sortie d’El Hadji Hamidou Kassé ministre conseiller chargé la communication du Président Macky Sall dénote d’un stratagème désuet : attaquer l’adversaire de son mentor non sur ce qu’il dit et fait mais pour lui coller des étiquettes. Il convient d’abord de déplorer le caractère orienté de cette sortie exclusivement dirigée contre Idrissa Seck, Président du parti Rewmi.
Beaucoup d’observateurs de bonne foi renvoient dos à dos le gouvernement et le Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (Saes) au sujet de ce qu’il est convenu d’appeler la crise universitaire. Crise artificielle s’il en est. Nos compatriotes demandent au gouvernement de respecter ses engagements et au Saes d’être raisonnable dans ses revendications. Nous nous proposons de faire l’état des lieux des 4 points de la plateforme revendicative du Saes. Ensuite, nous mettrons le doigt sans complaisance sur ce qui, selon nous, est la véritable cause de la prétendue crise.
20 Avril 2016, à l’heure de la synergie des efforts de l’Etat et des acteurs non étatiques, capables d’apporter un changement.