Quand les Chinois de la CRBC (China Road and Bridge Corporation) mettent du sable dans le couscous des sérères de Yeradi et de Nganème.
Quand les Chinois de la CRBC (China Road and Bridge Corporation) mettent du sable dans le couscous des sérères de Yeradi et de Nganème.
Le Sénégal est passé par plusieurs étapes, souvent très douloureuses, avant d’accéder à la souveraineté internationale en 1960. Précisément dans la nuit du 19 au 20 août 1960 avec l’éclatement de la Fédération du Mali.
George Orwell le célèbre écrivain et artiste anglais disait : « A cinquante ans, tout le monde a le visage qu’il mérite. » Le Sénégal a 55 ans. A-t-il le visage qu’il mérite ?
La coïncidence entre la mesure insolite, unilatérale et déraisonnable du gouvernement gambien d’augmenter le montant de la taxe douanière de transit à hauteur de 1000% pour les camions sénégalais en partance ou en provenance de la Casamance et la proximité de l’élection présidentielle dans ce pays, renseignent à suffisance sur les motivations réelles à la base de cette hausse qui s’apparente à un blocus économique véritable de la partie méridionale du Sénégal. En effet, l’élection présidentielle prévue au mois de décembre prochain au pays de Yaya Jammeh approche à grands pas, dans un contexte politique favorable à l’actuel locataire pour rempiler d’un cinquième mandat avec une opposition muselée. Le paradoxe en est que, la Gambie, qui promeut une dictature éclairée, se trouve incrustée dans le Sénégal où interviennent des alternances successives par un jeu politique démocratique.