Sur le pétrole et le profil des cocontractants du Sénégal en la matière, le journaliste Baba Aïdara pose légitimement un problème sérieux auquel les autorités doivent apporter des réponses claires. Autrement, il est permis de croire qu’elles ont été du moins coupables, sinon complices de trahison. Alors, il ne restera plus aux spoliés qu’à en prendre acte et à tatouer le régime au fer rouge : Pirate et pilleur.
A ces communicants du pouvoir qui se pavanent, se flattent et ne colportent que de simples boutades et résolutions, qu’attendez-vous pour triompher ? Voilà une occasion à saisir pour montrer à vos employeurs, les Sénégalais, que les soupçons d’escroquerie sont énormes, mais infondés. De deux choses l’une, si vous vous abstenez de répliquer : soit vous êtes méprisants envers les citoyens, soit vous vous terrez en attendant que la poussière retombe, faute d’argument ou de justificatif raisonnable. Dans l’un ou dans l’autre cas, vous ne mériterez pas notre confiance.
Soupçon de délit d’initié, ont dit Birahim Seck et Ousmane Sonko. Jusque-là, aucune explication sérieuse n’a été apportée. Les termes de l’accord sur les 200 milliards qui doivent être injectés dans l’économie sénégalaise par Cosmos Energy doivent également être portés à la connaissance du public. Il est vrai que beaucoup de questions sont souvent soulevées sur la place publique et exploitées tendancieusement par des adversaires. Mais cette fois-ci, la place est déserte ; seuls des gens qui ont tout l’air de savoir de quoi ils parlent, tirent la sonnette d’alarme.