Il se passe dans ce pays des anomalies qui ont fini par devenir banales, même normées: hier assis à la terrasse d’un café, j’aperçois le maire d’une petite commune entrant dans sa voiture, forcément une 4-4, et là je constate qu’elle n’est pas immatriculée, les vitres sont teintées.
Archives journalières : 29 avril 2016
Mes biens chers compatriotes S’il ne vous restait plus que la ressource de quitter le tohu-bohu et de venir vivre chez nous à Nafiland, le Sénégal de l’au delà, vous seriez bien émerveillé de constater que tous les décrets, lois, et résolutions pivotent autour du mot discipliner. Ici ‘‘Discipliner’’ est le maitre-mot, le mot-ordre, le
Le sujet est grave. Maintenant que le temps laisse en répit les esprits en feu après le référendum, il ferait si bon de se parler. Notre salut est de nous parler. Naïvement, j’ai eu toujours du mal à penser pourquoi tous ne se mettraient-ils pas autour d’un Président élu pour un temps donné par le peuple dans sa majorité, afin de mener un pays à la prospérité de ses enfants. L’on m’a rétorqué: il faut que la démocratie s’exerce! Oui, mais pourquoi dans l’apocalypse, la haine, les injures? Une démocratie majeure, civilisée ne porte pas ce visage. Ne cherchons-nous pas tous à servir notre pays? D’autres le servent merveilleusement sans bruit et sans pouvoir politique. Ceux qui ont inscrit leur nom à jamais dans l’histoire de ce pays, sont plus nombreux en dehors de l’espace politique. Pourquoi ce dernier est-il si malade de ses acteurs et porteur de tous les dangers? Il faut la paix des cœurs. Il est difficile de construire un pays dans la division et l’affrontement. La République est notre bien à tous.