Le dénominateur commun du P.S.E étant la recherche d’une croissance forte , durable et inclusive, nos autorités politiques ne devraient pas se précipiter à créer une nouvelle compagnie aérienne nationale.
Archives journalières : 30 avril 2016
Le principal et le seul enseignement pratique qu’il a fallu tirer des résultats des consultations populaires organisées depuis le début de la présente décennie, ou même au-delà, est celui-ci : des idoles sont en voie de disparition, et de nouvelles sont en train de naître. En effet, le crépuscule des idoles ne date pas des dernières consultations référendaires. C’est plutôt depuis plus d’une décennie que ce phénomène se manifeste sur la scène de la sociologie politique locale. Par ces vocables : «anciennes idoles», nous désignons une catégorie sociale bien déterminée, à savoir celle des princes et des princesses des oligarchies religieuses et de l’aristocratie républicaine. La classe antipodique est celle des «nouvelles idoles» que constituent les lutteurs des arènes, les professionnels du foot, les musiciens, les comédiens et les aphrodites propulsées au-devant de la scène par le vaste réseau médiatique. La liste peut bien être allongée.
Les derniers développements du problème des transporteurs sénégalais pour se rendre en Casamance et les nouvelles difficultés avec la Gambie nous ramènent à l’actualité du conflit dans la région méridionale. Pour un simple observateur, les premiers facteurs évidents du conflit sont l’éloignement et l’enclavement de la Casamance, séparée du reste du Sénégal par la Gambie et encadrée au sud par deux autres pays. Cette position défavorable se double d’autres facteurs de marginalisation. A. Ngaidé, universitaire mauritanien, a pu souligner que dans un contexte de diversité proclamée, mais non assumée, le Sénégal, malgré son ancrage démocratique, confond l’ensemble du pays avec sa région centrale.