La problématique du cumul des mandats, actuellement en débat dans la société sénégalaise, pose une question tellement sérieuse, qu’elle ne devrait pas faire l’objet d’une instrumentalisation du discours politique. Nous voilà devant un autre cas où la rhétorique de la rupture pourrait quitter le champ de l’incantation, pour un terrain privilégié d’application.
Archives journalières : 6 mai 2016
Le 05 mars 2016, un bureau politique national du Parti Socialiste (PS) s’était tenu afin de définir l’attitude à adopter à l’occasion du referendum constitutionnel du 20 mars 2016. A la place d’un débat de fond de qualité, jadis marque de fabrique du PS, des bagarres et des insultes ont rythmé la rencontre.
Des milliards dépensés sans qu’on sache qui a autorisé les paiements ni dans quelles conditions. C’est du jamais vu. Le Sénégal est dans une situation inadmissible.
L’heure est grave ! Gravissime ! J’allais dire. Le taux très élevé de la mortalité relative à la circulation routière dans notre pays, surtout durant ce mois d’avril de l’année 2016, doit inviter les Sénégalais à une introspection. C’est plus qu’une urgence que de tirer la sonnette d’alarme et de tenir un débat national sérieux, axé sur cette problématique, regroupant toutes les couches professionnelles liées de près ou de loin, à l’usage de la route, ainsi que les partenaires sociaux. Debout comme un seul homme, tous les Sénégalais, à travers leur représentation officielle, l’Etat, doivent faire face à cet épineux goulot d’étranglement ; sans complaisance, mais avec une rigueur arrimée à un suivi-évaluation d’aplomb, ventre mou de tout notre travail. D’où, l’application de sanctions, à chaque fois que de besoin.