L’heure est grave ! Gravissime ! J’allais dire. Le taux très élevé de la mortalité relative à la circulation routière dans notre pays, surtout durant ce mois d’avril de l’année 2016, doit inviter les Sénégalais à une introspection. C’est plus qu’une urgence que de tirer la sonnette d’alarme et de tenir un débat national sérieux, axé sur cette problématique, regroupant toutes les couches professionnelles liées de près ou de loin, à l’usage de la route, ainsi que les partenaires sociaux. Debout comme un seul homme, tous les Sénégalais, à travers leur représentation officielle, l’Etat, doivent faire face à cet épineux goulot d’étranglement ; sans complaisance, mais avec une rigueur arrimée à un suivi-évaluation d’aplomb, ventre mou de tout notre travail. D’où, l’application de sanctions, à chaque fois que de besoin.