La complexité de la gestion d’un pays et la prise en compte de menaces et risques grandissants dans l’environnement international militent en faveur de l’institution pérenne (et non de circonstances) d’un dialogue national impliquant toutes les forces vives de la Nation (pouvoir, opposition, syndicats, secteur privé, milieux académiques, société civile dont les organisations de droits de l’homme, presse) pour mieux cerner nos intérêts nationaux et leur nécessaire hiérarchisation en vue d’éviter des « conflits de normes »
Archives journalières : 7 mai 2016
En cette année-là, ma mère habitait à la cité des chemins de fer. La cité des chemins de fer était située sur l’actuel site des HLM gibraltar que l’on aperçoit à partir de l’autoroute, au niveau de Pompiers. C’était une belle cité, atypique, tout en tuiles, avec des murs épais d’un demi–mètre en pierres de Bargny. Léguée par le colon, constituée de bâtiments qu’on appelait blocs, numérotés de A à G. C’était vraiment la belle époque du Chemin de fer. Chaque jour, un train partait de Dakar pour Saint- Louis, et Kaolack, à 17 h. C’étaient de jolies rames peintes aux couleurs nationales qui filaient majestueusement tel un serpent lumineux vers ces villes qui étaient des symboles de paix et de téranga pour St-Louis, le temple du business pour Kaolack, la capitale de l’arachide. Il y avait un autorail qu’on appelait ‘’Arigoni’’ qui faisait la fierté des cheminots et le confort des passagers.