Que l’on soit avec ou contre lui, on ne peut nier une chose à Idrissa Seck sa capacité de fixer l’agenda politique, de lui imprimer le rythme qu’il veut, en entrainant dans son sillage une vague de réactions à ses sorties ou à ses propositions. L’autre aspect qui semble être collé à l’ancien premier
Archives journalières : 10 mai 2016
Je ne sais pas la place que la presse nationale et les jeunes de ce pays ont accordé à cette déclaration mais il s’agit d’une question sérieuse. Selon l’ancienne première Ministre Aminata TOURE, le candidat Macky SALL s’était engagé à réouvrir le procès de Valdiodio NDIAYE, une fois élu.
A l’occasion de l’appel au « dialogue politique » lancé par le President de la République, certains politiciens sénégalais essaient, encore une fois, de trouver un nouveau souffle au « jeu » politique qui leur a permis de durer et de perpétuer un jeu de dupes qui assure la survie à des tas de personnes sans idées ni idéaux. Ne les laissons pas faire!
En jetant l’idée d’un Conseil suprême de la République dans la circulation, l’ancien premier ministre Idrissa Seck ne pouvait s’attendre à une telle levée de boucliers. Pourtant, son idée ne manque pas de pertinence si l’on considère l’histoire politique et économique de notre pays d’une part et d’autre part les évolutions en cours au sein d’une économie mondiale globalisée.
Les différents régimes politiques qui se sont succédé à la tête du Sénégal ont initié différents, projets, programmes, stratégies et plans dans plusieurs secteurs dont la dernière en date est le « Plan Sénégal Emergent (PSE) » pour placer le Sénégal dans les rampes de l’émergence ou du développement. Les résultats obtenus ont été plus ou moins satisfaisants. C’est pourquoi, il nous semble important, par le biais de cette modeste réflexion, d’évoquer un volet important de nos établissements humains : les bidonvilles qui, sans un traitement adéquat, risquent de retarder encore l’émergence tant attendue de notre pays.
L’élite politique sénégalaise n’est-elle pas plus imaginative pour nous proposer autre chose qui l’a déjà été ? Depuis quelques semaines, à longueur d’ondes radiophoniques et de colonnes de journaux, nous sont exposées, des « retrouvailles » de la famille libérale d’une part et d’autre part des « retrouvailles » entre pouvoir et opposition. Une trouvaille
Monsieur Idrissa Seck, nous ne sommes ni aux Etats Unis ni en Suisse. Vous devriez cesser de, toujours, nous parler de la France, des États Unis, de la Suisse ou de l’Allemagne, pour ne citer que ces pays et vous devriez nous parler, un peu plus, de l’Afrique, de la vision d’un grand homme comme
Il est en nous, le danger. Il est en chacun d’entre nous, et notamment en ceux-là mêmes qui ont bâti leur carrière et toute leur fortune à la faveur du conflit en Casamance et au grand dam des populations. Mais le danger se trouve surtout chez ceux qui ont de l’ascendant, ou qui sont considérés comme tels, sur un ou plusieurs chefs de guerre du Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (Mfdc). Le danger est en effet, fondamentalement, dans leur capacité à actionner ces derniers, à les activer, ou à les réactiver selon leurs desiderata du moment.