« Moins, il y aura de peur, mieux cela vaudra. La peur fait de nous des lâches. La peur nous avilit ». Philip Roth, Némésis* Il fut un temps où l’industrie de l’éloge fonctionnait à plein régime pour Béthio Thioune. On ne pouvait citer son nom sans écrire au préalable « Cheikh » voire « […]
Archives journalières : 12 mai 2016
Quand la vérité est remplacée par le silence, le silence devient dès lors un Mensonge et là il est temps de sonner l’alarme car le spectacle des cheikhettes en cheveux naturels dépourvus de voiles et de pudeur assises sous une tente recevant des Âmes pour les mener vers le salut de Serigne Touba est exaspérant.
Après plusieurs lectures de la proposition d’Idrissa SECK de créer un Conseil Suprême de la République, je suis arrivé à la conclusion selon laquelle on peut certes disserter sur l’intitulé ou l’appellation «Conseil Suprême de la République » et des points accessoires, mais que sur le fond, Idrissa SECK a fait au Président Macky SALL une très bonne proposition.
Brillant intellectuel et enseignant ayant deux agrégations, le Professeur Omar Sankharé a été victime d’un lynchage sur des bases totalement infondées, ayant conduit à sa mort sociale d’abord, et sa mort physique ensuite.
La notion de dialogue politique qui doit en soi être une pratique ou une culture politique, est au Sénégal objet de débats stériles, voire de disputes. Ce paradoxe est révélateur d’une grande tare de notre démocratie : ce ne sont pas les idées qui forgent notre destin, mais la duperie, la magie, l’argent et la violence. Le dialogue est à la fois une aptitude intellectuelle et une vertu morale : c’est dès lors évident que, dans un univers où la médiocrité et la corruption morale règnent, le dialogue ne peut prospérer.
Encore une fois et c’est devenu une rengaine politique qui consacre, en dépit des insanités d’esprit des partisans du Président Macky Sall, le leadership du Président Idrissa Seck sur l’opposition politique. Pourquoi tant de hargne et d’acharnement sur un homme politique qualifié prétendument « homme du passé » et qui parait-il, voit son électorat «