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Idy Propose « le Conseil Supérieur De La République » : et Voila Que Surgit Leur «anti- républicanisme »

Idy Propose « le Conseil Supérieur De La République » : et Voila Que Surgit Leur «anti- républicanisme »

Le défunt père (paix sur son âme) de mon ami SOLO GASSAMA nous disait :

« Même l’herbe sèche encombrante que vous arrachez de vos exploitations agricoles pour augmenter la productivité, a une importance capitale par ailleurs, pour quelqu’un et pour quelque chose. Tout dépend de l’utilisation qu’on en fait. Avant de détruire, comprenez, évaluez… ».

La République est un bien commun, une propriété collective qui n’a de hauteur, de teneur, de largeur que par ce que NOUS sommes. Elle doit être défendue par TOUS sans exception.

 En se jetant violemment et mécaniquement, avec leurs plumes bien aiguisées et orientées, sur la forme de l’auteur (et Dieu sait qu’il est politiquement en forme) et non le fond, les sempiternels détracteurs d’IDRISSA SECK, PRESIDENT DE REWMI et, bientôt du Sénégal( inchaalah), ont encore montré leur ignorance ou leur refus d’accepter ce que toutes les grandes démocraties ont douloureusement accouché dans les méandres de leur histoire socio- politique : la liberté de penser, le droit de s’exprimer.

Ainsi, se rendent – ils encore à la fois coupables et victimes de leur sectarisme, leur arrogance leurs faiblesses, leur infertilité communicationnelle, leur « esprit » d’Etat et leur incurable dogmatisme. Et, ils devinrent, instinctivement et mécaniquement, anti républicains parce qu’antidémocratiques en voulant tuer la liberté d’expression, en voulant étouffer une des rares personnes capables de faires d’intelligentes propositions au nom de l’équilibre de la NATION sur le plan institutionnel.

RAPPELONS : la chose politique est une chose humaine, donc groupale, c’est-à-dire soumise aux variations de ce que nous sommes, ce que nous faisons, ce que nous pouvons, ce que nous devons, ce que nous proposons, ce que nous acceptons ou refusons. Refuser d’admettre cela, c’est accepter le postulat ou le dogme que ce qui EST ne devrait pas être influencé, façonné, amélioré : tout est figé, plus de changement. Aucun apport extérieur TOUT EST. RIEN D’AUTRE NE SERA. SURTOUT quand cela provient des adversaires politiques : mortelle façon de faire de la politique, de sous- estimer le pourquoi de notre présence sur terre, de considérer et de minimiser l’intelligence, l’imagination et la créativité fertiles des êtres humains surtout de ceux qui ne pensent pas ou ne font pas comme les tenants de l’APR et ses alliés aux appartenances incertaines. Leur devise : « nous seuls avons raison » enlève toute sa substance rationnelle à la raison qui leur fait penser qu’IDRISSA SECK a toujours tort même quand il ne fait pas exprès d’avoir raison avant beaucoup d’entre eux.

NON, ce n’est pas notre façon de voir les choses.  A cela s’ajoute notre acceptation que tout est changement par des hommes quels qu’ils soient, en des périodes, par des idées et des actions endogènes et exogènes : toutes les grandes inventions du monde ont commencé par l’utopie, celle d’IDRISSA SECK, quand elle prend la teneur de ce qu’il propose là, nous rend dingues de lui.

Ne vous en constipe intellectuellement et politiquement, IDY est dans cette dynamique pour la République et non dans l’égo quand il écrit à propos du CONSEIL SUPRERIEUR DE LA REPUBLIQUE :

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« Le CSR aura pour mission essentielle d’établir une liste permettant d’identifier les priorités nationales et de hiérarchiser les intérêts nationaux suivant une classification qu’elle aura établie au préalable … »

Plus loin, il ajoutera que cette institution doit être pérenne afin de permettre un dialogue national « impliquant toutes les forces vives de la Nation au profit des intérêts nationaux ». Cela signifie pour ceux qui comprennent vite mais auxquels il faut expliquer longtemps, que le dialogue prime sur les décisions sinon, on entre dans le cycle des grèves telles que le vivent les syndicats, les étudiants depuis des mois et qui paralysent complètement le système éducatif sénégalais.

 Certains répondent qu’il existe le CONSEIL CONSTITUTIONNEL : de grâce quand on sait par qui et comment sont nommés les membres de ce Conseil (Président de la République et Président de l’Assemblée Nationale), quand nous faisons l’évaluation de l’épisode récent du référendum, cette structure n’est en rien une garantie des intérêts nationaux. Et les autres conglomérats défendus par MIMI « cadence » (Le Haut Conseil des Collectivités Territoriales, le Haut Conseil du Dialogue Social, le Conseil Economique, social et Environnemental), répondent quand elles peuvent, ici ou là, à une réalité politico politicienne et non à la logique de l’intérêt national. Elles vont montrer leurs limites avant même d’atteindre la « cadence » car les nominations relèvent du clientélisme. Ces exemples de notre MIMI apériste relèvent du modèle circonstanciel à la taille du Président Macky, le champion des rendez -vous manqués. Celui- là même qui a trahi les Assises Nationales, BBY, le Président ABDOULAYE WADE et qui vient de découvrir par magie qu’« AIDA NDIONGUE était sa sœur » et que « yaramam deffa daaw bimou rombe keur wade ». J’ignore à quel degré était son sang quand il a mis KARIM WADE par une CREI caduque et quand il a décidé de dépenser des milliards pour son Référendum en laissant des Sénégalais dans la précarité. Quelle Institution a osé le lui déconseiller ?

Ma curiosité m’a ensuite orienté vers un article où un « auteur » dont je tairai le nom pour ne pas le « publiciser » écrit avec une imperturbable certitude et un talent d’analyste médiéval, traitant IDY de « caméléon » : « Monsieur Idrissa Seck, nous ne sommes pas aux Etats Unis ».

 Et alors ? Cet homme semble ignorer que les Etats unis sont immensément présents au Sénégal et que notre Président Macky SALL leur a plus d’une fois tendu la main pour obtenir des fonds et, pour autre décision plus récente : l’accueil des prisonniers de Guatanamo. Même si ce troc relève de ses prérogatives, ne nécessiterait-il pas un consensus sur la base d’une consultation d’une structure nationale tel que ce Conseil que propose IDRISSA SECK ?

Comment quelqu’un qui porte le titre d’intellectuel pourrait- il tenir un tel propos ? Que fait- il du rôle des références historico – politico- économico-politico – spatiales dans un écosystème complétement mondialisé ? Ne pas prendre l’Occident, notamment la France avec le rôle joué par la Révolution de 1789 dans le processus  de « républicanisation », ne pas parler des Etats Unis en tant que référence démocratique avec le poids du CONGRES dans les décisions gouvernementales… C’est comme si on reprochait à KARL MARX (socialisme, communisme), de s’être déplacé pendant 16 ans en Angleterre pour observer le capitalisme avant de sortir le Capital. C’est comme si on ne peut pas vivre son mouridisme, son tidjanisme, son layennisme … sans être au Sénégal. C’est comme si on peut théoriser le libéralisme sans les scholastiques et l’Ecole de Salamanque (xvi siècle), sans JOHN LOCKE, RICARDO, ADAM SMITH, KEYNES… C’est comme si un discours philosophique pertinent pouvait se détacher de PLATON, ENGELS, FREUD, ARISTOTE, SPINOZA… C’est comme si on peut parler de l’islam sans le prophète MOHAMED, du christianisme sans Jésus, du judaïsme sans Moïse..Et que sais- je encore ?

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Rappelons à ce brave homme dont nous avons la naïveté de comprendre que son intelligence déborde comme une diarrhée sur l’écran de la méconnaissance des déterminismes des mondes actuels et des expériences -références multidimensionnelles des unes sur les autres, qu’IDRISSA SECK a connu les ETATS UNIS bien avant lui, que notre sphère terrestre évolue par retour d’expériences. En fait, il aurait été bien embarrassé si IDY avait choisi une dictature comme référence pour soutenir sa thèse sur la République.

En réalité, quand je lis certaines sorties contre IDISSA SECK, ma grande peur mêlée à une pincée de sourire, s’ajoute à mon imperméable ignorance et mon inébranlable insuffisance de répondre à la trop et prépondérante intelligence de tous ces gens du Haut qui savent tout sur tout partout. L’utilité marginale de mon très « peu savoir » vient à être inversement proportionnelle à leur trop « su » sur le leader de REWMI, hypnotisé dans une bombe à retardement inoffensif. C’est à croire que leurs pléthoriques connaissances endormies dans le tunnel de l’impuissance et de l’incompétence, au lieu d’être au service du gouvernement actuel, devenaient tout de suite des éclairs célestes lorsqu’il s’agit d’IDRISSA SECK. UN conseil : dites à votre champion MACKY de sortir de son clan « salliste » et de s’occuper des problèmes des Sénégalais.

Ah pardon, je ne sais même pas pourquoi j’ai perdu autant de temps à répondre car s’il ne leur reste plus que de tels fragiles arguments dans leur gibecière pour attaquer IDRISSA SECK, l’école primaire de mon village a encore besoin d’eux.

La contribution d’IDRISSA SECK commence par « je propose ». « Je propose » et non « j’impose ». Et non « j’exige ». Que vous n’ayez pas compris ce verbe est pardonnable car comme je l’ai dit initialement, ce n’est pas le produit final qui vous intéresse, mais le créateur. Le fond vous est incompréhensible ; il vous irrite ; il vous énerve ; il vous renvoie à votre incapacité ; il réveille votre venin. Il titille vos susceptibilités. Il enivre votre violence. Il cultive vos contradictions. Il électrifie vos peur. Cette peur vous paralyse…Du coup, le fond vous inscrit dans votre éternelle compétition des égos pour plaire à sa majesté macky Sall au cas où il viendrait à élargir son éphémère et abyssal cercle des « élus », des débauchés et des transhumants. Puisque l’entrée dans le paradis mackysalliste a pour condition sine qua non, non pas la production d’idées novatrices au profit des Sénégalais, mais la maléfique et contagieuse surproduction de calomnies sur IDRISSA SECK …

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Ceci dit, nous vous comprenons car pour avoir droit à temps de jalousies et de craintes il faut être « quelqu’un », avoir une représentativité, avoir une importance, être un centre d’intérêt : par exemple le fou du village ou du quartier n’a pas de concurrent car personne ne voudrait prendre sa place. De même, à bien observer, un seul mot du Président IDRISSA SECK en une seule seconde en un seul lieu devant un seul journaliste a plus d’impact que 45 discours des 45 ministres et conseillers réunis de Macky SALL dans un septennat.

Ce n’est donc pas parce qu’il propose qu’il ne doit pas s’opposer. Le rôle de l’opposition dans une démocratie digne (et non celle que l’on souhaite réduire à sa minuscule expression en attaquant le principal leader), est surtout de se poser en s’opposant par des critiques et des propositions. Ceci   rend cette proposition intelligente, vertuelle et intemporelle faite après réflexion et observation et non dans le cadre d’une campagne électorale. Elle permettrait d’éviter le caractère macrocéphalique du pouvoir dans les mains d’une seule personne lorsqu’il s’agit d’engager les intérêts nationaux et superstratégiques. Or le mode de fonctionnement du mackysallisme (merci BEN CHERIF) nous a renseignés, s’il en était besoin, que l’omnipotence conduit au sectarisme des organes de contrôle et aux dérives monarchiques de celui qui les met en place. Ce qu’IDY propose (de ma faible compréhension), c’est du supra, du primat du Conseil, au prorata de ce qui a fonctionné ici ou là, toute chose égale par ailleurs, pour définir, classifier, défendre et protéger de façon pérenne ce que la Nation, la République, a de supérieur et qui échapperait, ainsi, aux turbulences individuelles. Je la comprends comme une sorte de superstructure primatiale, « trans-courants », « trans-appartenances ».

C’est une vision d’un homme d’Etat sollicité par l’intérêt commun et la protection définitive de nos Institutions. Qui dit mieux, PAPA ?

Macky SALL qui manque lamentablement de conseillers imaginatifs, devrait se féliciter d’avoir en face de lui un homme comme IDRISSA SECK dont une seule proposition mobilise toutes les croisades injustifiées. OH Eternel, si toutes ces énergies dépensées contre IDRISSA SECK, pouvaient être orientées vers le PSE et les promesses des Conseils des ministres décentralisés …

Il vient, comme un monarque sans contraintes, ajouter la signature des APE à sa longue liste d’erreurs.

                                                        Et ce n’est pas fini…

DRAME MOUSTAPHA

SG REWMI France

POUR REWMI France

CE 12/05/2016

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