Au Sénégal, pour celui qui se permet un minimum d’observation sur l’historique de la jeunesse sénégalaise, il est flagrant que celle-ci s’est longtemps située et se situe encore malheureusement dans une position attentiste vis-à-vis des gouvernements successifs pour une réponse à ses « nombreuses » mais non moins légitimes sollicitations.
Archives journalières : 21 mai 2016
«Je suis ancien tirailleur sénégalais, engagé dans l’Armée française le 4 novembre 1942 à Dakar. Le 23 septembre 1940, Dakar a été bombardée. A l’époque, je travaillais comme apprenti à la marine nationale française. J’ai assisté au bombardement. J’ai tout vu de mes propres yeux. Le conflit a éclaté à cause de deux camps qui s’opposaient pendant l’occupation : ceux qui étaient pour la France libre, et ceux qui sont restés fidèles au gouvernement du maréchal Philippe Pétain, celui-là même qui a signé la capitulation de la France face à l’Allemagne nazie de Adolf Hitler. Tout ce qui intéressait le Général De Gaulle, c’était, comme il l’a dit lui-même, de rallier à sa cause les colonies d’Afrique pour mener la contre-offensive. Or, le gouverneur général de Dakar, Pierre-François Boisson est resté fidèle au gouvernement de Vichy. Malgré tout, De gaulle a tenté le coup et a cherché à débarquer.»
Je pense qu’il me trompe. Enfin je pense qu’il l’a déja fait. Je le sais et d’ailleurs tout le monde est au courant. Il s’est foutu de ma gueule, comme tous les autres que j’ai connus. Mon Président m’a trompé avec le pouvoir. Hé oui, lui non plus n’a pas résisté à cette suprématie éphémère.