Presse de mon pays : Echo de la vie et moteur du développement et du changement
La charte des journalistes sénégalais dit bien que le citoyen sénégalais a droit à une information exacte, pluraliste et impartiale en vue de mieux exercer son droit à la satisfaction de ses aspirations et au profit de la communauté.
Alors, il faut oser :
Oser dire la vérité
Oser attaquer l’hypocrisie, « vice à la mode »
Oser débusquer les corrupteurs et détruire la corruption dans toutes ses formes
Oser attaquer la bassesse, la vanité, les compromissions et les incompréhensions
Oser dire que la prison ne ferme pas la bouche du journaliste
Oser dire au peuple que vous payez vos impôts, c’est pour que le gouvernement vous fasse jouir en paix des droits qui vous sont garantis par la loi, liés à la santé, à l’eau, à l’électricité, à la sécurité et à la salubrité publiques.
L’eau est devenue rare et chère, et presque impropre à la consommation
L’eau du robinet ne coule presque plus
L’eau de la pluie, seule, inonde en catastrophe nos champs, nos maisons, et nos rues.
La lumière, nous n’avons plus que le soleil du bon DIEU pour nous éclairer et nous réchauffer.
Les médicaments coutent cher, les autres nous rendent malades
Journaux rouges, journaux blancs, journaux verts
Journaux sages, journaux males, journaux femelles,
soyez les sentinelles du peuple, la voix des sans-voix, la voix des sans vous. Vous devez garder la dignité de l’indignation des hommes ayant encore le sens de la vie et la volonté de la vivre, loin des médicaments de la rue et très loin des marabouts de la mort.
Entonnez, râler, crier, mais cracher l’encre de vos plumes sur la page territoriale de notre pays pour dire
Que la politique n’est pas une profession
Que les partis politiques sont pléthoriques parce que atomisés.
Que les 90% des médicaments de la rue, tous relevant de la contrefaçon tuent plus qu’ils ne soignent.
Que la mort de plan SESAME est assurée : depuis six mois plus de médicament au centre social pour les retraités de l’IPRES et plus de régularité dans leur prise en charge.
Que l’hôpital, promu au rang de mouroir, fait l’accès des soins de deux mille francs le ticket à cinq mille francs.
Continuez à oser :
Osez dénoncer l’incivisme des transporteurs dont le permis de conduire est de surcharger leurs véhicules et de rouler à tombeau ouvert. Le bateau du diola l’a parfaitement illustré.
Osez affirmer qu’un pays sans chemin de fer, c’est l’enfer sur toutes nos routes.
Osez fustiger l’inconscience professionnelle des enseignants : leur rêve de se réaliser est désormais dans les grèves a répétitions, ils sont devenus ainsi maitre dans l’écart de chercher des sous, et sans vergogne, ils font saigner l’école publique, à force de chasser des primes dans les écoles privées ou, en leur qualité de bucherons, de « couper du bois » dans la forêt dense des familles aisés.
Osez crier la démission coupable parents dans l’éducation de leurs enfants désemparés.
Osez montrer le manque de solidarité des musulmans et l’agacement des sénégalais d’avoir à vivre honteusement deux fêtes de korité, deux fêtes de tabaski. Voilà une marque évidente du sectarisme rampant des gourous, alors que DIEU est un, Mouhamed son envoyé, le coran son livre et l’Islam sa religion.
Osez dire que le retentissement de l’hymne national dans tous stades d’Afrique et du monde dépend d’abord des leçons à tirer de nos échecs antérieurs et ensuite de l’augmentation substantielle du budget des sports.
Osez mépriser l’article du numéro 6722 du Sud quotidien datant du 02 Octobre 2015 et portant sur « les médias, la gangrène «
Et enfin, toujours, osez crument la vérité, l’âpre vérité parce qu’elle émane du bon DIEU, et quand elle est là, le mensonge disparait.
Bapo Ba