La contribution honteuse de Mody Niang sur les députés est un suicide moral pour celui qui s’est toujours autoproclamé sentinelle de la rectitude des acteurs politiques, du respect de l’État de droit et des lois. Jamais dans l’histoire du Sénégal, un enseignant digne de ce nom n’a osé faire l’apologie de la chienlit et de la négation du principe de la neutralité du service public qui interdit au fonctionnaire « de faire de sa fonction l’instrument d’une propagande quelconque ».
Archives journalières : 23 mai 2016
L’ancien Premier ministre du Sénégal Abdoul Mbaye fait-il peur ? On est tenté de répondre par l’affirmative tant les sorties acerbes, vils, et discourtois qui ont accompagné sa déclaration de création de Parti pullulent dans la presse comme s’il y avait péril en la demeure.
Une menace réelle plane à nouveau sur notre Afrique, celle d’un libre échange brutal et absolu. Un dispositif unique au monde d’aujourd’hui fondé sur la pensée néo-libérale et voulant globaliser les échanges commerciaux entre un groupe de pays riches et des états en construction, isolés et très pauvres. Ce processus ne va pas sans vagues chers compatriotes, Il convient de réagir.
Abdoul Mbaye candidat! Cela a été globalement ressenti comme un séisme au sein du monde politique Sénégalais. Insultes, atteintes à la vie privée, et j’en passe. Abdoul Mbaye leur fait-il si peur?
Pour avoir accepté en 2002 d’ouvrir une ligne de crédit de 11 milliards FCFA à la SONES, Abdoul Mbaye, a sauvé le secteur de l’eau, alors que M. Labadens de la SGBS, avait opposé un non catégorique au Sénégal et que la Banque Mondiale exigeait une contrepartie d’autant, pour libérer 100 milliards du programme d’eau à long terme. En rappelant cette posture patriotique de l’ex-DG de la CBAO, devant le Ministre de l’hydraulique et de l’assainissement, lors de revue annuelle conjointe du PEPAM, M. Babacar Dieng ex- DG de la SONES, vient de souligner un haut fait d’armes, que beaucoup des détracteurs de l’actuel Président de l’ACT, ne pourrait revendiquer à leur actif.
Depuis 2007, l’Union européenne cherche activement à reconsidérer les relations commerciales qui la lient avec les pays Africains, les Caraïbes et le Pacifique (ACP) par la mise en place d’accords de libre-échange réciproques qu’elle nomme Accords de Partenariat Économique (APE). Pour la plupart des pays ACP et particulièrement pour le Sénégal, il s’agit de changements majeurs dans la définition et la mise en œuvre d’une nouvelle politique commerciale. Ces modifications, dans la politique commerciale, vont certainement impacter le niveau de l’activité économique et les revenus fiscaux nécessaires au financement de la dépense publique du Sénégal et des autres pays ACP les moins avancés.
Beaucoup de réflexions ont eu cours ces dernières années sur les conséquences que les Accords de partenariat économiques (APE) pourraient avoir sur les économies des pays africains. Toutefois, nos décideurs politiques semblent ne pas trop comprendre les multiples alarmes déclenchés par les économistes, les entrepreneurs et les membres de la société civile sur les conséquences désastreuses qu’une telle démarche ferait peser sur leur propre gouvernance et la dislocation de leur tissu économique. Cet article se veut d’être une contribution sur certaines des conséquences pouvant être subies et qui seraient de nature à créer une crise sociale dans plusieurs de nos pays.