Archives journalières : 24 mai 2016
Drôle de pays que le nôtre. Alors que les querelles politiques battent leur plein comme à l’accoutumée, les scandales se suivent et se succèdent, caractérisant un environnement des affaires sans valeur, à l’esprit fourbe, hypocrite et immature.
Un quotidien sans pitié, des vécus sans honneur, les sénégalais font partie de nos jours des peuples les plus dépressifs et les plus moroses du monde.
Il n’y a rien de plus outrageant et de plus humiliant pour les citoyens jaloux de la souveraineté de notre nation que l’Accord de défense signé le 2 mai 2016 entre le Sénégal et les Etas- Unis. Il n y a rien de plus troublant que les propos du ministre sénégalais des Affaires étrangères qui rassurait, avec une fierté particulièrement candide, que les autorités sénégalaises vont faire tout pour le ratifier « dans les plus brefs délais ». Le problème ce n’est pas la justification officielle selon laquelle cet accord permettra de répondre à des besoins en cas d’épidémies, de catastrophes naturelles et d’attaques terroristes qui menaceraient les intérêts communs des deux Etats. Que le Sénégal valorise la coopération en matière de sécurité avec Washington dans cette perspective est une démarche qui entre dans l’ordre normal d’une diplomatie active. Ce qui est troublant par contre, c’est la signature d’un accord permettant « la présence permanente » de militaires américains au Sénégal pour des raisons qui sont loin d’être humanitaires comme le laisse apparaitre le discours officiel.
Dans la chaîne académique de transmission du savoir, le niveau le plus élevé reste sans conteste celui du doctorat. Et seuls des enseignants de haut niveau dans leur discipline peuvent arriver à ce niveau suprême de transmission du savoir. Alors, ils portent les grades académiques de Maître de Conférences d’abord et, ensuite, de Professeur Titulaire qui est le titre académique le plus élevé dans la carrière universitaire d’un enseignant du supérieur.
Qui va assurer dans l’avenir la formation de nos enfants ? Quelle école formera le génie politique qui, par sa vision et son exemplarité, sortira notre pays de l’obscurantisme et de la pauvreté ? Qui va s’occuper de la sépulture et des funérailles du mort-né prétentieusement dénommé « NTS » (nouveau type de Sénégalais) ? Comment une grève peut-elle durer douze ans (2004-2016) ? Pourquoi ne pas innover dans la forme de lutte syndicale et, par exemple, opter pour la surproduction ?
Dans un monde où on assiste à une démission des personnes considérées comme les Intellectuels de la société sénégalaise, c’est-à-dire les chercheurs, les savants, les professeurs…. Une nouvelle figure, tout à fait inattendue, signe son arrêt de mort : Boubacar Ndour, plus connu sous le diminutif de Bouba Ndour.
L’obligation de neutralité comme principe à valeur constitutionnelle, exige de l’agent public, qu’il exerce ses activités dans l’intérêt du service public et non pour ses convictions religieuses ou personnelles (Conseil d’Etat, 10 mai 1912, Abbé Bouteyre ; Cour D’Appel Administratif, 23 février 2006, Rachida E c/Commune de Guyancourt).