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Non Au Dialogue De Combinards!

Non Au Dialogue De Combinards!

Depuis quelque temps, le concept –valise, «dialogue national » continue de  tenir la vedette de l’actualité au Sénégal. L’on en parle comme si notre pays sortait d’une crise sans précédent, d’un chaos borné. Même  s’il ya quelque chose qui embrunit les relations entre ceux qui nous gouvernent et les «hommes d’en face», il n’y a pas à ameuter  monsieur-tout-le-monde sur l’urgence de  dialoguer.

Vous êtes tous d’accord avec nous que nos institutions marchent comme sur des roulettes. Pour dire, la machine étatique fonctionne (à merveille… ?).

C’est devenu une antienne, à ce jour,  que de dire : le parti au pouvoir (avec ses alliés et autres adeptes de la courtisanerie) est appeler à  gouverner et l’opposition (avec  ses mauvais perdants) doit s’opposer. Mais quand l’on veut faire d’un tel dialogue un sujet de préoccupation majeure, primant sur tout, il ya alors lieu de s’inquiéter.

De toute évidence,  l’on flaire un deal de politicards- combinards qui, tels des renards venus sur le tard veulent assouvir leur appétence morbide du putride cadavre «Sunugaal». Et Dieu sait que seul le peuple va  en pâtir.

Je suis de ceux qui pensent qu’une opposition crédible, forte, est utile à la démocratie comme l’est  l’air  pour notre inspiration et expiration. Nous  voulons un Etat qui gouverne, qui a le souci constant du bien-être de ses populations mais aussi une opposition qui critique raisonnablement, dans l’intérêt de conduire le Sénégal vers des horizons meilleurs.

L’instauration d’un dialogue national n’est pas  de basse importance. Loin s’en faut ! Cependant, le dialogue ne doit, en aucune façon, signifier une invite à la «mangeoire nationale» au grand dam du peuple souverain.

A LIRE  Jury d’honneur : pourquoi pas ?

Madame Anne –Louise Germaine Necker, baronne de Staël -Holstein, plus connue sous le nom de Mme de Staël avait soutenu, je cite : «Dans l’empire de la littérature, comme dans bien d’autres, l’unanimité est signe de faiblesse.»

Alors Messieurs, n’affaiblissez pas mon cher peuple déjà si rachitique !

 

Ibrahima NGOM Damel

Journaliste

 

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