Un certain 28 Mai sera institué journée du dialogue national. L’opinion se questionnera sur l’identité de cette nation.
Détrompez-vous, la nation évoquée ici est aux bords de l’agonie. Ces papis l’ont hypnotisé.
Sur 400 invitations minutieusement passé à la loupe, avec des manquements avoués au plus haut sommet, les lustres du palais ont abrité le plus grand cirque de la démocratie sénégalaise.
Le jeune bien emmitouflé dans son présidium, a driblé les papis pendant huit tours d’horloges. Dans un Banquet toujours convoité jamais obtenu, l’indifférence bien caractérielle chez les épidermiques de la politique de biche a longtemps habité beaucoup d’entre eux, d’autres plus audacieux l’exprime par le verbe s’autorisant des écarts pour stabiliser leur position d’opposant.
Le jeune a bien eu les vieux. De grandes qualités louées pour un stratège que tous sans exceptions reconnaissent en lui le vrai fils spirituel de « Ndiombor ».
Au but de justifier l’échec notoire de ce « takussanou ndakarou », le chef suprême évoqua « une première ».
Des interpellations décousues de vieux griots agrippés dans leur boubou diezner, aux jeunes vieux jouant les titres de chefs petit quartier, la République s est bien joué de son peuple.
Des dividendes à partager y en a : des sourires du jeune ruse, des acquiescements naturels pour « un bien éduqué ».
Des dividendes y en aura ; faire chanter pour acheter le coup de gueule puant, rendre docile le rebelle fataliste.
A lecture de ce 28 Mai, le peuple retiendra que le « tong tong » expiatoire pour la survie politique a lieu au banquet des privilégiés et des aboyeurs.
Au nom de mon peuple
Assane Niang
Journaliste,
Conseiller en Communication&relations publiques