« Ce n’est plus à M. Trichet de décider de l’avenir de nos économies, c’est aux dirigeants démocratiquement élus ». Dixit Ségolene Royal le 7 décembre 2006, dans le bien public, page 14, paru le 11 décembre 2006. Elle a estimé que la responsabilité économique dans la zone euro revenait aux politiques et non à la Banque Centrale Européenne et à son président Jean-Claude Trichet. J’ai trouvé que cette affirmation pourrait être très pertinente pour montrer à nos dirigeants que même ces Européens n’acceptent plus une ingérence d’une institution quelle qu’elle soit dans leurs politiques économiques. Par transposition, on pourra également dire que ce n’est plus à l’Europe de décider de l’avenir de nos économies, c’est aux dirigeants Africains démocratiquement élus. Il est important ici de remarquer que l’Europe qui essaye aujourd’hui de nous imposer les APE n’accepte plus que la banque centrale Européenne s’ingère dans leur prise de décision. Pourquoi pas nous? Avant de démontrer la dangerosité des APE et son coté destructeur et criminel, je vais d’abord vous définir les APE d’une manière simple.