L’année passée a marqué le cinquantième anniversaire du Théâtre national Daniel Sorano. En effet, ce fut le 18 septembre 1965, sous la présidence de Léopold Sédar Senghor, alors chef de l’Etat, que fut inaugurée cette bien belle salle de spectacle, alors unique dans son genre en Afrique de l’Ouest. Ce fut lui qui en voulut l’existence, choisit son appellation, bénit l’ouverture de ses portes et salua le premier lever de rideau sur sa scène. Les jours, semaines, mois, années qui suivirent, firent découvrir au grand public les caractéristiques d’un joyau d’établissement de rêve érigé pour effectivement faire rêver des millions de Sénégalais ainsi que leurs hôtes. Son emplacement en plein cœur de Dakar-Plateau, le situant plus proche de ceux auxquels il n’était pas en priorité destiné, ne manqua pas de faire poser des questions. D’autant plus que les plus intéressés à son fonctionnement, les férus de l’art (artistes et futurs spectateurs), se trouvaient exilés aux coins les plus reculés de la ville, vivant assez loin du site d’implantation de ce nouveau temple qui pourtant leur était dédié. Mais ce handicap fut vite surmonté, parce que la nouveauté prit le dessus sur toute autre considération. La nouvelle salle devint l’endroit que chacun devait découvrir et connaître. C’est donc par grappes de centaines de personnes, que les amateurs de spectacles en tous genres s’y rendirent, très, très nombreux, en des représentations nocturnes.
Archives journalières : 2 juin 2016
Homme de paix et de consensus, tous ceux qui auront approché le défunt El Hadji Bassirou Diagne Maréme Diop savent qu’il avait horreur de la duplicité, et souffrait intérieurement du désolant clivage qui, à travers les âges, semblait poursuivre comme une malédiction la Collectivité Léboue. Conscient que la défense efficiente des intérêts matériels et moraux de sa communauté était inséparable de la préservation de son unité, il devait, avec la «complicité» de son regretté «challenger», El hadji Ibrahima Diop, se résoudre à concocter un plan secret qui, une fois à maturité, allait fait l’effet d’une bombe, dans le landernau du «Lébougui».
Même si les sénégalais de l’extérieur jouissent dans une certaine mesure de leur citoyenneté en exerçant leur droit de vote et en bénéficiant jusqu’à maintenant d’une représentation à l’Assemblée Nationale grâce à un député nommé par le Président de la République, leur exclusion du dialogue national pose la question de l’effectivité du lien entre le Sénégal et sa diaspora.
Le Syndicat national des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (Synpics), par ma voix, vient vous demander à quand une audience avec son Bureau exécutif national ? La voie de presse peut naturellement paraitre choquante et saugrenue, mais c’est parce que nous avons épuisé notre encre à force d’introduire des demandes d’audience sans succès.