L’accès du citoyen à la Justice n’est pas chose aisée sous nos cieux, et ce n’est pas un hasard. Le manque de confiance, l’ignorance de la loi, la cherté des prestations et la phobie de la justice en constituent les obstacles. Les observateurs sont unanimes à considérer que Dame justice gagnerait à davantage œuvrer pour rétablir la confiance entre elle et les justiciables. Ce n’est pas par hasard si la rébellion commence à s’organiser contre la justice. Il faut oser le dire: si les justiciables en arrivent à cette extrémité, c’est parce que ce secteur considéré comme le dernier rempart contre l’arbitraire ne joue pas, à bien des égards, son rôle de garant des droits et libertés. Et cela s’est manifesté de plusieurs manières, à travers des comportements dirigés contre le troisième pouvoir constitué et frisant le défi à l’autorité.
Archives journalières : 5 juin 2016
Dialogue Politique, Dialogue Social, Dialogue National, Assises Nationales, Conférence Nationale…..en voilà des synonymes irréfutables à la Realpolitik de notre pays. Quelle que soit la dénomination affligée à l’événement, cela signifie que, quelque part, des problèmes existent. Il y a lieu, dans un tel cas, de rappeler d’emblée: l’éternelle affaire de la Casamance, le conflit récurent sénégalo-gambien, l’éducation et la santé ont été les grands oubliés de ce dialogue national. Quand bien même que l’on nous dirige encore vers des commissions et autres ateliers sans fin.
Il ne s’agit pas simplement d’avoir un bel héritage mais de savoir s’en servir et de bien le préserver. Promesses non tenues, droits humains bafoués, corruption ; voilà malheureusement la triste réalité quotidienne de tout sénégalais à l’heure actuelle. Et pourtant, même dans ses pires cauchemars, l’on ne pouvait imaginer que notre cher SENEGAL ressemblerait à un pays aux lendemains de la guerre ou autres catastrophes naturelles.