Les économistes, unanimement, s’accordent sur la nécessité d’un équilibrage des agrégats macroéconomiques de tout Etat. Le Fond Monétaire International (FMI), dans son rapport de mai 2016, vient de citer le Sénégal en exemple. Le taux de croissance de 6,3% et la gestion maîtrisée des finances publiques semblent lui donner une grande satisfaction. Ce résultat se justifierait, pour lui en grande partie de la mise en œuvre du Plan Sénégal Emergent (PSE), avec l’adoption de réformes institutionnelles qui garantissent la stabilité. Un examen beaucoup plus approfondi de la situation aboutirait à des conclusions tout autres.