L’événementiel et le factuel en rétrospective ou en procéduriel occupent la quasi totalité de l’espace public politique intellectuel et médiatique, y réduisant à sa plus simple expression l’analyse politique prospective ou conceptuelle quoique à plus-value certaine. Présentement, il parait important d’intervenir sur le nécessaire débat de recadrage conceptuel, car la mal-conception est souvent source de produit frappé de monstruosité politique. Faire le consensus sur les mots pour ne pas que les maux ne fassent le consensus. Aujourd’hui il est question de dialogue politique sans que nul ne sache ce que les uns et les autres mettent dans ce concept. Il est important d’en avoir une définition opérationnelle claire afin que l’on puisse distinguer ce qu’il est de ce qu’il n’est pas. En clair, une définition la plus complète possible mais aussi la plus exclusive.
Archives journalières : 11 juin 2016
Le politiquement correct n’existe pas chez nous. Je le sais depuis très longtemps. Pourtant pendant un laps de temps, mon idéalisme aidant, j’ai cru qu’il y aurait un jour un changement. Mais je me suis trompé. Le Sénégal est un sale pays politique.
Depuis des années, l’Ecole publique et la Santé ont été sacrifiées au profit d’une politique malsaine qui, depuis lors est entrain de causer une brusque détérioration de la situation éducative de ce pays autan envié par ces voisins. Notre pays est aujourd’hui secoué, menacé et mis dos au mur par un petit groupe retors dont l’avenir de ce pays n’intéresse guère. Les longues grèves récurrentes et chroniques dont nous sommes témoins ne pénalisent que la jeunesse, jusqu’à jeter le pays dans un gouffre sans précédent : celui d’hypothéquer l’avenir des enfants, hypothéquer l’avenir du Sénégal.
Il y’a quelques jours, j’entamais une réflexion critique sur les mises en scène de soi et les nouveaux dieux des résultats sociaux. Les réactions semblent confirmer un fait : tout le monde n’est pas de même niveau et de même motivation pour parler du Sénégal en évitant les buzz et les épiphénomènes. Nous poursuivons dans la même veine cette réflexion critique sur nos mises en scène de soi.
Après la privation précipitée de la Sonacos, la première entreprise agroalimentaire sénégalaise qui fait vivre plus de 4 millions de paysans a été baptisée en grande pompe, le 1er janvier 2007, Suneor (notre or) par le Groupe Advens. A l’heure du bilan, tous ceux qui se sont intéressés à cette entreprise et à la filière arachide ces dernières années, sont unanimes pour constater l’échec total du groupe de Abass Jaber, tant sur le plan de sa politique industrielle que dans ses relations avec les acteurs de la filière (agriculteurs, transporteurs, operateurs,….). Ainsi, aux yeux des travailleurs de cette grande entreprise et des acteurs de l’arachide, le nom Suneor est négativement chargé et il convient de changer ce nom rapidement, en veillant à trouver une nouvelle appellation plus convenable, notamment sur le plan marketing.