Nous avons pu évaluer, à partir de notre accession à l’indépendance, les procédés politiques qui ont eu à caractériser le fonctionnement de l’Etat et le développement citoyen. N’aurait-on pas atteint un niveau citoyen qui nous permettrait de bien marcher, avec responsabilité vers la synthèse de l’Etat Nation au Sénégal et inaugurer l’étape de la construction de l’économique ? Ce qui permettrait aux populations de sentir, en effet, l’amorçage d’un social visible et lisible. Le soleil se lève, jusqu’ici, à l’est. Donc, les populations sont conscientes de la situation politique qui sévit au Sénégal et entendent, avec un patriotisme éclairé, réussir la continuité de l’Etat. Par ailleurs les populations sénégalaises ont démontré, à suffisance, leur capacité à observer une distance critique chaque fois que les hommes politiques ont voulu faire d’elles des moyens pour réaliser leurs ambitions sans vision. Ou se servir du pouvoir pour satisfaire des calculs qui n’ont, effectivement, aucun rapport avec le service public ou avec les intérêts de la Nation. Ce rappel est motivé par le fait que des consciences individuelles ont gagné en émancipation citoyenne, évolué en nationalisme et en patriotisme ouverts. Particulièrement en intelligence politique. Sans se départir, heureusement, de leur valeurs. Bien que les moralités soient victimes d’agressions incessantes qui les rendent variables.
Archives journalières : 13 juin 2016
        
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                    Une menace de licenciement, c’est la dernière trouvaille du gouvernement du Sénégal pour dompter les grévistes du secteur de l’éducation. On peut, bien sûr, s’interroger sur la légalité de la position des enseignants grévistes. A-t-on le droit de refuser une réquisition ? Mais si on analyse la trajectoire de ce mouvement d’humeur et le traitement que lui réserve l’Etat depuis des années, on peut également se demander si légitimement le gouvernement actuel est fondé à prendre une mesure aussi radicale.