Après quatre années de prison -de séquestration aggravée, selon l’avis du groupe de travail- Karim Wade va bientôt, à en croire Macky Sall, humer l’air de la liberté. Pas parce que Karim est innocent, qu’il ait purgé l’intégralité de sa peine ou bénéficier de remise de peines.
Archives journalières : 17 juin 2016
Le procès de l’ancien ministre des Transports aériens, Karim Wade aura été sans nul doute, l’un des procès les plus médiatisés au Sénégal. Entre déclarations va-t-en guère et invectives, pouvoir et opposition se sont livrés à des combats à fleurets mouchetés, faisant des citoyens les dindons de la farce de cette simulacre de guerre fratricide. Que de moyens financiers et humains mobilisés depuis l’ouverture de ce feuilleton politico-judiciaire !
Au Sénégal le politique s’appuie toujours sur la fibre émotive du citoyen, et cherche à l’utiliser comme instrument de validation de sa forfaiture politique. Les discours du régime actuel portaient sur la volonté de restaurer nos valeurs, sur la reddition des comptes, sur le fait de privilégier la patrie avant le parti etc. Ainsi le slogan « traque des biens mal acquis » fut promu jusqu’à tenter de persuader les Sénégalais que Abdoulaye Wade et son gouvernement ont détruit le socle socio-économique du pays, qu’ils ont pillé les ressources de la nation au profit de leurs intérêts personnels.
Comment substituer « le profane » du puritain pour chasser le radical et afin de se mettre au diapason de l’ordre politique «Y’a bon banania » ?
Monsieur le Président, le 25 mars 2012, les électeurs sénégalais ont choisi de faire de vous le quatrième Président de la République, en vous accordant 65 % de leurs suffrages. Ils étaient encouragés dans leur choix par votre programme qui leur promettait le progrès, le mieux-être. Vous avez surtout pris devant eux des engagements formels, plusieurs fois réitérés au Sénégal comme hors du pays. Ces engagements sont suffisamment connus pour qu’on ait besoin de s’y attarder longuement.
Je n’ai jamais pu imaginer que les publicistes et autres chargés de communication des grandes sociétés et entreprises de notre pays, étaient si nuls en wolof, aussi bien dans la parole que dans la transcription de cette langue sur les panneaux publicitaires dans la capitale du Sénégal !
Il ne se passe un jour sans qu’un article de presse, une déclaration d’un homme politique ou une publication ne sorte, stigmatisant les errances des politiques gouvernementales. Et la campagne pour le dernier et controversé référendum aura porté à son paroxysme la paranoïa qui s’est emparée d’une société en quête d’un dialogue national sincère et inclusif.
Mame Cheikh Ibrahima Fall marqua un point dans l’histoire du Mouridisme, car il consolida cette relation maître-disciple. Jusqu’à des époques anciennes où le Cheikh ne favorisait pas son degré de spiritualité sur ses disciples, là où plusieurs voyaient encore Ahmadou Bamba comme un maître d’école coranique, Mame Cheikh Ibrahima Fall le voyait comme un Guide authentique.
Dans sa volonté de renforcer la gouvernance publique en luttant contre la corruption et la concussion, le président de la République avait pris l’initiative, au lendemain de son accession à la magistrature suprême, de mettre en place une structure indépendante pour instaurer la probité et la transparence dans la gestion des affaires publiques. Ainsi, l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption a été créé par la loi N°2012-30 du 28 décembre 2012.
« Il n’y a pas d’antidote contre le poison de la calomnie. Une fois versé, il continue d’agir, quoiqu’on fasse, dans le cerveau des hommes de la rue comme dans le cœur de la victime. Il pervertit l’opinion…on juge superflu de vérifier, de contrôler,…on écoute, on répéte, sans se rendre compte que la curiosité et le bavardage touchent de bien prés à la médisance, que la médisance touche de bien prés à la calomnie… » Disait Léon BLUM à l’enterrement de Roger Salengro (suicidaire pour calomnie et ancien ministre de l’intérieur français)