Depuis l’an 2000, avec la magie des téléphones cellulaires dont les journalistes étaient équipés et relayaient, à la minute près, les résultats sortis des dépouillements des urnes, le Sénégal avait fini de franchir un pas de géant dans la voie de la transparence des élections, dont le processus de crédibilisation était devenu dès lors irréversible. Quand bien même, les quelques micmacs à la Abdoulaye Daouda Diallo ne sont pas de nature à entacher sérieusement les résultats du vote au Sénégal, il se pose tout de même une crise de confiance entre les acteurs qui ne milite pas pour la sérénité des uns et des autres, et partant, pour des élections apaisées.