”Quand le sage désigne la lune, l’idiot regarde le doigt” – Proverbe attribué à Bruce Lee dans Big Boss
Archives journalières : 28 juin 2016
« Pour le moment, on n’a pas les moyens d’arrêter la saignée. Elle est d’essence économique », a dit Saër Seck, président de la Ligue sénégalaise de football professionnel (LSFP). Les difficultés du secteur sont identifiées, mais depuis sa création en 2009, la LSFP qui emploie entre 1000 et 1500 personnes y travaille sans grand succès. Elle attend de l’État des subventions conséquentes, elle cherche un appui considérable de sponsors et demande la création d’infrastructures modernes. En clair, la ligue n’a pas encore réussi le passage du championnat du statut d’amateur à professionnel.
Dans une chronique du 20 juin 2016, titrée de façon insolente en ce mois bénis de Ramadan, « Cachez-moi ce sein que… j’ai cherché à voir ! », M. Madiambal Diagne, dans un style savant, est revenu sur l’affaire de la chanteuse sénégalaise arrêtée puis libérée sans suite pour des « faits » qui seraient « contraires aux bonnes mœurs ».
Une bonne communication est tout aussi importante pour un gouvernement qu’une croissance positive. Malheureusement, ceci semble être le tendon d’Achille du régime du Président Macky Sall.
Je suis à la fois surpris et très déçu de vos accusations à l’encontre de monsieur Idrissa Seck. Souffrez qu’il puisse se prononcer sur les affaires du pays. Son point de vue sur la libération de monsieur Karim Meissa Wade n’est pas un crime ni un sacrilège. Il a usé de sa liberté pour apprécier en toute objectivité les conditions de la sortie de prison de Wade fils. Monsieur Idrissa Seck n’a pas montré aucun état de cruauté ou de méchanceté. La sortie en catimini de Karim Meissa Wade semble donner raison à l’ancien premier ministre.
S’il existe une préoccupation, largement partagée par tous ceux qui sont soucieux du devenir des langues nationales, c’est bien l’anarchie qui prévaut dans la manière d’écrire nos langues nationales, particulièrement le wolof et, ce, sans le moindre respect des règles qui les régissent. La désinvolture avec laquelle on transcrit et parle nos langues nationales jure nettement avec l’extrême déférence avec laquelle on traite la langue de Molière. C’est courant de constater des locuteurs massacrer littéralement nos langues nationales sans même sourciller au moment où ils se confondent en excuses au moindre lapsus commis dans la langue française. C’est un spectacle ahurissant de voir un Wolof tout crin, déclamer, à l’entame d’un discours, des propos du genre : «Veuillez m’excuser, mon wolof n’est pas bien prisé.»