La récente sortie d’Idrissa SECK attaquant le président Macky SALL au sujet des conditions de la libération de Karim Wade est trop grave pour être rangée dans la rubrique des faits divers. Elle doit plutôt susciter l’indignation collective. S’il est permis de douter de l’objectivité du leader de « Rewmi », on ne peut par contre remettre en question sa connaissance profonde des rouages de l’Etat et de la galaxie « libérale » qu’il associe à un « deal » politique. Idrissa SECK porte incontestablement l’héritage politique d’Abdoulaye WADE, au même titre que Karim Wade et Macky SALL. Lorsqu’un tel individu sur qui pèsent, depuis des années, des soupçons de détournement de fonds estimés à des dizaines de milliards déclare, de manière aussi péremptoire, ne nourrir aucun doute sur la culpabilité de Karim WADE accusé du plus grand crime financier de l’histoire de notre pays, et nous apprend, par la même occasion, que ses deux « frères » et son « père » sont impliqués dans un « deal international », cela mérite une réaction qui doit aller bien au-delà des cris d’orfraie de simples laudateurs qui cherchent à entrer dans les bonnes grâces du Prince.
Archives journalières : 3 juillet 2016
        
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                    Ce qui fonde un État de droit c’est d’une part sa capacité à s’affranchir des clivages pour mettre chaque citoyen au même niveau de dignité et de privilège. Que chaque homme et femme puisse se sentir à part entière dans l’Etat afin de s’exprimer et d’agir librement tout en sachant que s’il franchit le cordon de la légalité , il perd sa liberté et la justice devra agir. Et dautre part ce qui fonde son existence, cest en plus sa capacité entant qu’Etat à agir en toute indépendance . Être libre de son action et défendre en toute circonstance son peuple et ses intérêts. C’est cela la souveraineté.