Lorsque Axelle KABOU avait osé poser la problématique de la responsabilité des africains dans le retard de l’Afrique, de nombreux sentimentaux, bercés par l’émotion plutôt qu’inspirés par la raison, avaient crié au scandale et à l’afro-pessimisme.
Archives journalières : 6 juillet 2016
Au Sénégal, le Programme Enfance en situation difficile de la Direction de l’Action sociale, dans les années 90 et qui marquait l’incursion de la Communauté internationale sur la prise en charge des talibés dans le cadre des droits de l’Enfant, avait suscité des controverses. La Communauté religieuse sénégalaise y voyait une volonté de l’État de s’allier avec le « diable » pour déstabiliser l’enseignement coranique en particulier et l’Islam en générale.
Le Gouvernement du Sénégal a donné feu vert au Ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfance à travers sa Direction des Droits et de la Protection de l’Enfance et des Groupes Vulnérables (DDPEGV) pour commencer le « retrait » des enfants de la rue. Je salue cette initiative car cette situation qui concerne près de 30 000 enfants – rien qu’à Dakar – n’a que trop duré. Cependant, je voudrais partager mon expérience en tant que psychologue à l’écoute de ces enfants des rues rencontrés, aussi bien en rue que dans différents centres d’hébergements.