La plus lourde tragédie maritime de l’histoire s’est déroulée au Sénégal en septembre 2002 : il n’y a jamais eu de procès pour établir la vérité. Un seul a porté le chapeau pour tout le monde, le capitaine du bateau mort dans le naufrage. Personne d’autre n’est responsable.
Archives journalières : 11 juillet 2016
L’élargissement de Karim Meissa Wade condamné le 23 mars 2015 à une peine ferme de 6 ans d’emprisonnement pour enrichissement illicite a mis au devant de la scène médiatique la grâce présidentielle pourtant accordée chaque année à des centaines voire des milliers de personnes écrouées sans susciter le moindre commentaire. L’indifférence générale face aux 600 bénéficiaires à l’occasion de la célébration de la fête de Korité (décret n°2016-943) en est une preuve éloquente de la politisation excessive de la grâce accordée à Karim Wade par une partie de la classe politique de notre pays. La raison nous la connaissons tous : il s’agit du fils de l’ancien Président de la République Abdoulaye Wade non moins ancien tout puissant ministre d’Etat et candidat désigné (non encore déclaré) du PDS à l’élection présidentielle de 2019 pour venger la cuisante défaite de son père en 2012 !
La chronique du Colonel Moumar Guèye intitulée « Les publicistes du ramadan massacrent le wolof ! » ainsi que l’article de Monsieur Youssoupha Babou, publié le 28 juin 2016 « Orthographe des mots wolofs : faut-il créer une police des langues nationales ? » me donnent l’occasion de donner mon point de vue sur certaines questions controversées.
Nous sommes au dixième jour du procès Karim Wade. L’audience est électrique et l’ambiance particulièrement tendue. Henri Grégoire Diop, le président de la Cour spéciale chargée de juger l’ancien ministre et ses co-accusés, semble comme à son habitude, dépassé par les évènements.