Le protocole de Rebeuss n’est pas nouveau , il a été dénoncé sous le règne de WADE comme étant la compromission indigeste concoctée dans le hideux but de régler le conflit politico – financier ayant grandement ouvert à Idrissa SECK les portes de la prison.
Archives journalières : 13 juillet 2016
Quatre ans après une élection brillante aux destinées de la Nation, le président de la République Mr Macky Sall commence à voir déchantés, les espoirs de tout un peuple à qui il avait promis, changement et ruptures dans une gouvernance vertueuse et sobre. Que s’est-il donc passé entre temps, au point qu’une escalade verbale ne s’installe et soit dirigée vers la Première institution désormais vilipendée sans la moindre retenue ?
Depuis plusieurs années le Sénégal fait face au grand défi de l’amélioration continue et constante de son secteur éducatif. Plusieurs politiques, mesures, directives et orientations ont été avancées en vain car force est de reconnaître que le problème demeure et est souvent matérialisé par les conflits entres les différents acteurs ou parties prenantes (syndicats, partenaires, gouvernements, étudiants…) Le quantum horaire n’est plus respecté, la qualité de l’éducation est souvent décrié, le niveau du français est chute libre, l’intervention non contrôlée du privée, des diplômes émis sans un contrôle adéquat des processus…
Une semaine après son accession à la magistrature suprême en mars 2012, le président Macky Sall avait été interpellé par la coordinatrice du programme sur le travail des enfants chez « Anti-Slavery International » sur la mendicité infantile forcée, qu’elle assimilait à l’une des pires formes de travail des enfants.
Il s’agissait d’une mise en compétition des élèves des classes de Première et Terminale de nos lycées.
Cette initiative de retirer les enfants de la rue est très louable. On voit ça dans le sursaut populaire de félicitations dont elle a fait l’objet. Les enfants de la rue sont un mal et une aberration longtemps négligés par les pouvoirs publics. Mais c’est un phénomène complexe vieux de plusieurs années dans les pays du tiers-monde. Beaucoup d’initiatives ont été prises, n’empêche il subsiste toujours. Si le Sénégal prend la décision de s’y employer, cela nécessite une vraie démarche scientifique, la seule qui permettra une solution durable et non conjoncturelle.