On était au début du règne de Me Wade et Abdoulaye Mbaye Pekh venait, encore une fois de plus, de crever l’écran en gratifiant le peuple sénégalais d’une de ses gaffes dont lui seul a le secret. Abdou Latif Coulibaly avait, alors, sorti dans « Sud quotidien » une alerte au vitriol adressée directement au chef de l’Etat et intitulée : « Monsieur le Président, arrêtez Pekh ! ». Le temps, cynique pédagogue adepte des répétitions, a fini aujourd’hui de nous installer dans une situation tragi-comique où un grossier parvenu nommé Farba Ngom menace si gravement la République avec ses outrances que son « maître », le président Macky Sall, mériterait bien qu’on lui parle dans les mêmes termes que Latif parla à Wade…
Archives journalières : 14 juillet 2016
La scène sociopolitique sénégalaise est polluée depuis un certain temps par trois évènements majeurs : la fin ou non de la traque des biens mal acquis, les protocoles de Reubeuss et du Qatar et le retrait des enfants de la rue ! Pourtant ces trois sujets sont liés par un cordon ombilical solide.
La mesure du gouvernement destinée à faire cesser la mendicité des enfants doit progresser et aboutir à l’éradication absolue de ce phénomène. Depuis des décennies l’État et les Sénégalais ont laissé se développer la mendicité des enfants, un fait significatif en contradiction si flagrante avec la justice et tout simplement avec le bon sens. Quels que soient les motifs qui sous-tendent la décision d’interdire la mendicité des enfants, cette mesure demeure une manifestation réelle de la justice sociale. Cette mesure aura une postérité considérable.
Malgré les slogans et déclarations pompeuses du Gouvernement, force est de reconnaître que nous ne sommes pas encore sortis de l’ornière.
La confusion entre enfants-talibés et enfants-mendiants et la connotation faussement religieuse donnée à la mendicité