« Pour un Sénégal nouveau, nous, parties prenantes, citoyennes et citoyens Sénégalais, nous reconnaissant dans la dynamique non partisane et constructive qui a fondé et nourri les Assises nationales, nous appuyant sur les résultats issus des « consultations citoyennes » et des travaux des commissions thématiques, nous fondant sur le rapport des Assises nationales, lequel consigne la vision pour le Sénégal et définit les valeurs et principes qui doivent guider la reconstruction nationale et le renforcement de la République, nous nous engageons de façon libre et solennelle, dans notre comportement et notre action de citoyen, et dans l’exercice de tout mandat et de toute responsabilité, à mettre en œuvre et à veiller eu respect de la présente charte ». (Préambule de la Charte de Gouvernance Démocratique des Assises nationales)
Archives journalières : 15 juillet 2016
Apparemment le Senegal a éradiqué plusieurs maladies honteuses: le mensonge ne tue plus. La honte, la duplicité et la trahison non plus. Dire une chose et son contraire, inventer de toutes pièces une version des faits et se voir sèchement démentir le lendemain est devenu la règle. Dire la simple vérité est devenu une rare exception, voire une curiosité sociologique. Tous les jours, les médias nous saoulent d’informations contradictoires, parfois tellement fantaisistes que personne n’y croit. Mais on en n’a cure car, le lendemain on en redemande ! Et on se précipite tous sur les sites internet et les journaux, les « télé bidons » et les radios délires… Nous sommes donc tous coupables à des niveaux de responsabilité variables bien évidemment.
Le préambule de notre constitution proclame l’inaltérabilité de la souveraineté nationale qui s’exprime à travers des procédures de consultations transparentes et démocratiques. Dés lors, il apparaît dans la pratique le choix du scrutin mixte dont le soubassement est une combinaison de l’application des règles de la majorité et de la proportionnelle pour les élections des listes aux législatives et locales.
C’est la question que je me pose quelques jours après la campagne qui a marqué la Semaine nationale de la prévention routière.