Depuis un moment, j’étais en réserve des débats qui occupent l’espace public au Sénégal. Or, les questions et les décisions agitées ces derniers temps pourraient faire évoluer durablement l’architecture socioculturelle du pays. Puisqu’il est recommandé au croyant d’intervenir selon les moyens dont il dispose s’il craint que certaines dispositions nuisent à l’intérêt général, sinon à la communauté religieuse – j’entends les 99% de croyants déclarés que compte le pays -, j’ajoute un petit grain de sel aux grandes réflexions en cours, tout en faisant mien l’adage bambara qui veut que, dans un conflit entre l’os et le chien, on parle à ce dernier, mais au premier aussi – «I bé do fo wulu ñana i bé do fo koloku ñana».