Alors que nous nous attendions au soir du 25 mars 2012 à l’arrivée d’un chef d’Etat plus soucieux que Me Wade, de la vie difficile des Sénégalais, plus sobre et efficient dans la gestion des biens publics, c’est-à-dire quelqu’un, qui mènerait un train de vie de l’Etat moins dispendieux que lui. Mais hélas ! Ho que non ! […]
Archives journalières : 25 juillet 2016
J’avoue que je n’étais pas surpris, mais très déçu en visionnant la vidéo relative à l’inauguration d’une infrastructure, cet échangeur rénové et qui n’est pas encore définitivement achevé donc pas encore livré, par la tournure prise par cet événement. Car nous étions habitués en l’espèce, avant le Président Sall, à des édifices clé à main  » ready to use ». Or, avec ce lion qui dort et somnole tout le temps, ce sont des meeting politiques qui se tiennent en lieu et place de l’édifice à inaugurer.
Je ne cesserai jamais de dire que le fond du problème dans nos pays est le système absurde dans lequel nous nous sommes enfermés et refusons de sortir. Un système que nous n’avons ni choisi , ni conçu ou songé à améliorer. S’il est vrai qu’il ne faut pas changer une équipe qui gagne, serait il nécessaire de préciser qu’une équipe qui perd tout le temps devrait être changée? Autrement dit, après plus de 60 ans d’indépendance, avec le système actuel, nos États peinent toujours à répondre aux attentes les plus basiques des populations et rien n’a été fait pour changer de système.
« Les tyrans ont une grande connaissance des hommes. Ce ne sont pas des idiots. Ils savent exactement comment on manipule les peuples. Ils avancent jusqu’au bout…. jusqu’au moment où la situation leur échappe » Emil CIORAN, écrivain roumain
Le baccalauréat est le premier diplôme universitaire, très prisé par les scolaires, il reste et demeure un indicateur de qualification, de maîtrise des connaissances et des compétences ; c’est un rêve de tous les potaches de réussir avec brio les épreuves liées à cet examen. Il fut un moment où le Bac était une affaire du quartier, du village, de la famille et aussi une question d’honneur pour les candidats et pour leurs parents. Les candidats n’étaient pas si nombreux, connus de tous et épiés par tout le monde. C’est la belle époque où le Bac était la clef du succès, de la réussite sociale, l’emploi était quasi garanti avec l’obtention de ce parchemin.