A travers la presse , j’ai pu prendre connaissance de votre position sur la suspension de Ousmane Sonko . Chaque citoyen a la liberté de prendre une position et de la défendre. Cependant , à vous lire , je décerne , une volonté de duper le peuple . «Tout agent de l’Etat, à quelque poste […]
Archives journalières : 27 juillet 2016
Madame, Vous venez d’être nommée, en remplacement de Mme Nafi Ngom KEITA, à la tête de l’Office Nationale de Lutte contre la Fraude et la Corruption. Je saisi donc cette occasion pour vous adresser MA SI COURTE LETTRE. Madame la Présidente, Les nombreux commentaires des Sénégalais qui ont suivi votre nomination concernent moins cette dernière […]
Deux choses justifient la nécessité de supprimer le Conseil constitutionnel. Premièrement : le déficit d’image. L’avis négatif que le Conseil a donné sur la disposition réduisant le mandat en cours du président de la République dans le projet de referendum est le dernier fait d’armes qui nous distancie de cet organe. Ce Conseil constitutionnel ne […]
C’est avec beaucoup d’indignation que j’ai pris connaissance de la décision du pouvoir actuel du Sénégal de saisir contre les sentinelles de la bonne gouvernance et de la démocratie pour donner libre cours à l’impunité de nos gouvernants et au détournement de nos maigres ressources publiques. En démettant Nafi Ngom Keita de ses fonctions de Vérificatrice générale de l’ige et en suspendant Ousmane Sonko pour ses prises de décision courageuses sur la déprédation fiscale et financière dans le pays, le gouvernement de Macky Sall vient de démontrer qu’il ouvre la voie à faire pire que le gouvernement d’Abdoulaye Wade en matière de mal gouvernance. Il est à constater que ces actes sont loin de la « gouvernance sobre et vertueuse », un leitmotiv qui demeure aujourd’hui un slogan creux destiné aux pays donateurs du Sénégal.
Chaque matin, nous empruntons la route Hamo 6 – Lycée Seydina Limamou Laye pour aller à l’école. Le collègue qui nous dépose en voiture à force de vociférations, de jurons, de klaxons et des fois de volées de mains se fraie difficilement un chemin. Conduire sur cette artère n’est pas de tout repos! Et pour cause : charretiers, chauffeurs de taxis clandos, de bus, de cars rapides se disputent la chaussée! Dans cet espace si exigu , les élèves arrivent difficilement à trouver où mettre les pieds ! Les trottoirs du marché Ndiarème sont remplis d’étals, de tables, de petites cantines et devant cette « occupation anarchique » de la voie publique, les potaches doivent, pour rallier le Lycée, réaliser un réel slalom entre ces installations précaires, les flaques d’eaux usées, les voitures en stationnement, tout en ayant à l’esprit celles qui arrivent dans leur dos, et ce, sur une bande piétonne qui dépasse à peine le mètre de largeur. Ce calvaire n’est rien encore devant celui auquel ils doivent faire face à 12H ! Est-ce qu’il pouvait en être autrement si sur les deux centaines de mètres qui longent un seul côté du marché on trouve successivement un garage de charrettes, un de clandos, puis un point de ramassage de bus auquel succèdent un deuxième garage de clandos et un second point de ramassage, enfin un troisième garage de clandos. A ces cinq points, on ne pourra jamais dire que la préoccupation des utilisateurs soit le respect des règles de la circulation routière.
A l’occasion de son discours d’inauguration du « pont de l’émergence », le Chef de l’Etat a arboré pendant quelques instants, sa casquette de Chef de Parti pour apostropher l’opposition et tous ceux qui pensent différemment en des termes guerriers! Il a même convoqué la jungle en s’arrogeant d’office le titre de son Roi: « le lion…qui dort. » Le lendemain, et répondant à son interpellation, deux chefs de partis, Ousmane Sonko et Cheikh Bamba DIEYE, pour ne citer que ceux-là, se sont livrés sous le mode de la dérision, à des commentaires sur » le lion qui dort » et la symbolique qu’ils en déduisent… Tout cela, remis en contexte, ne devrait pas constituer un événement. Nous aurions dû tout au plus en sourire: Un chef de parti à parlé. Des chefs de parti lui ont répondu. A la volée !
Dans le débat d’idées inhérent à la préparation de l’avenir par une société politique, les pseudo-débatteurs, usent, entre autres, de deux subterfuges pour dissimuler leur paresse intellectuelle et/ou leur incompétence. Le premier subterfuge consiste à renvoyer leurs adversaires politiques aux conclusions d’états généraux ou d’assises tenus dans le passé en ayant le culot de revendiquer la paternité d’une œuvre à laquelle a contribué un très grand nombre d’acteurs dont les plus méritants préfèrent l’anonymat après coup. Le second subterfuge consiste à attendre un moment dit propice pour se consacrer à la rédaction sérieuse d’un programme alternatif à celui qu’ils considèrent mauvais ou insatisfaisant. Le danger que représentent les deux artifices est d’ériger le mensonge, la calomnie et la rumeur en instruments de conquête du pouvoir, exposant ainsi la collectivité tout entière à la surenchère d’enfumeurs narcissiques et autoritaires.
Dans sa livraison N°4099 du jeudi 21 juillet 2016 et dans la rubrique textos en page 2, le quotidien «Libération» a reproduit pour ses lecteurs, une sortie au vitriol du Syndicat autonome des enseignants du supérieur (Saes), relative à la question d’une éventuelle remilitarisation de l’Ecole Polytechnique de Thiès (Ept). Cette sortie était surtout dirigée contre M. Aly Ngouille Ndiaye, Ministre de l’Industrie et des Mines et M. Abdoulaye Sène, ancien Polytechnicien et enseignant, qui auraient eu le tort d’avoir fait part lors de la dernière semaine culturelle des élèves ingénieurs de l’Ept, de leur penchant pour un retour à une gestion de cette école d’élite par les militaires.
Le régime de Macky, et Aliou Sall qui fait l’objet d’une enquête diligentée par l’OFNAC, et qui est fragilisé par les récentes révélations concernant le deal de 300 milliards dans lequel serait mêlé son frère signataire du décret qui lui a permis de s’arroger notre pétrole se comportent en véritables prévaricateurs de nos ressources et en parfaits contre- modèles, concernant le respect de nos symboles nationaux!