La lecture de l’article portant sur l’intégration de la pensée de Cheikh Anta DIOP dans les programmes me permet aujourd’hui en tant qu’acteur du système éducatif de relativiser certains propos largement vulgarisés dans nos média par des pseudo- spécialistes et de faire des propositions allant dans le sens de traduire cette volonté du chef de l’Etat en actes. En effet, il est souvent courant d’entendre dans les média, à l’occasion de la célébration de la disparition du savant, des spécialistes s’offusquer de l’absence de la pensée de Cheikh Anta DIOP dans nos programmes en se basant sur des réponses à des questions posées à des jeunes élèves et étudiants. Pourtant, je pense que c’est un mauvais procès fait à l’Etat du Sénégal ; en interrogeant nos programmes dès l’élémentaire, l’histoire de l’Egypte est abordée, il en est de même dans le moyen secondaire, les programmes évoquent aussi, la question de l’Afrique berceau de l’humanité.