Je dois avouer que depuis les « révélations » de Monsieur Ousmane Sonko, Inspecteur des impôts et domaines, j’ai nourri une grande sympathie pour ce bonhomme peu jovial à la mine aussi sérieuse que celle d’un moine en pleine méditation. Et naïvement, j’ai cru à la bonne foi du lanceur d’alerte J’ai, en effet, considéré que le plus important c’est ce qu’on dit et moins celui qui le dit. Toutefois, depuis sa dernière conférence de presse (tenue le vendredi 22 juillet), le doute m’habite quant à ses réelles motivations et sa bonne foi. Toutes choses qui me poussent aujourd’hui à devoir reconsidérer mon appréciation et à ne pas suivre la clameur populaire ou un soutien automatique qu’on accorde souvent à quiconque dénonce ce qu’on peut considérer comme illégal, injuste ou contraire à une gestion saine de la chose publique. Je fonde mon analyse sur les faits suivants : Traitant la nouvelle de la suspension de l’inspecteur Ousmane Sonko, le journaliste Ndiaye DOSS de Sen tv dans l’émission Sen Show nous raconte, lui-même visiblement circonspect : « lorsque j’ai l’appelé pour qu’il se prononce sur une question, Sonko m’a suggéré d’interroger quelqu’un d’autre de son parti politique car lui est désormais connu… » (j’ai essayé traduire fidèlement en français [...]