L’été est doublement chaud cette année, en raison de la hausse du mercure sur le thermomètre d’une part, de l’autre à cause de la confrontation sur le mode de la surenchère verbale entre ceux qui contestent la possibilité pour les bi-nationaux de se porter candidats à la prochaine élection présidentielle et ceux qui voient dans cette position une discrimination grosse de risques de perturbations politiques dans l’avenir. Pour justifier leurs craintes, les derniers avancent le syndrome de l’ivoirité qui avait dévasté ce pays avant et après l’élection de 2002.