Je suis arrivé au Sénégal le 18 juillet 1949. Cela fait donc 67 ans que je vis dans ce merveilleux pays où je me suis marié et où sont nées mes trois filles.
L’objet de cette lettre est de vous dire à quel point j’ai été émerveillé, lors de mon arrivée, par la ville de Dakar avec des avenues couvertes par de magnifiques arbres et des rues d’une propreté exemplaire.
Puis, les années ont passé et au fur et à mesure, la ville se transformait avec de beaux édifices neufs à tous les coins de rue.
Malheureusement, la propreté n’a pas suivi. Nos rues, mis à part le haut du Plateau, sont devenues de plus en plus ensablées et sales. Les trottoirs sont des parkings pour les véhicules, des restaurants ambulants, des salons pour les boutiquiers qui s’installent allégrement sur les trottoirs pensant qu’ils leur appartiennent, par les nombreux chantiers qui s’élèvent un peu partout en ville, par les trottoirs complétement défoncés, sauf ceux qui ont été récemment pavoisés par la Mairie. A cet effet, je félicite Monsieur le Maire pour cette magnifique initiative et regrette qu’elle se soit arrêtée en cours de route.
Pour terminer, je me permet d’attirer l’attention des autorités sur le fait que nous, les piétons, sommes obligés de marcher au milieu des véhicules avec tout ce que cela représente comme risque. Nos touristes aussi sont obligés de faire de même. Il faut être près d’eux pour entendre les réflexions peu agréables qu’ils ont de notre ville.
Alors, je lance un cri d’alarme :
Rendez-nous nos trottoirs et nettoyez notre ville s’il vous plaît !!!
Eduardo SUAREZ
Ancien gouverneur du district 9100 du Rotary International