Je voudrais manifester ma compassion avec tous les parents de victimes et priez pour le repos des âmes des disparus. Dans un article publié : « NAUFRAGE DU JOOLA, UN DEUIL SANS FIN » puis une post fait plus tard « Le naufrage du JOOLA est au Sénégalais ce que les attentats du World Trade Center est aux Américains », me rappelle la vivacité du sentiment douloureux de cette catastrophe que les parents des victimes et tous les Sénégalais ressentent à ces dates d’anniversaire. Si notre vie nationale ne démontre pas que nous n’avons pas tiré une leçon de ce malheur, le plus difficile à comprendre, c’est le traitement de ce dossier quatorze années plus tard. Pour plusieurs raisons, il est possible d’échouer dans le traitement immédiat d’une catastrophe mais il est possible de réussir l’après-catastrophe dans le traitement judiciaire, celui des victimes et de la mémoire. L’Etat a échoué et cela est un précédent historique qui nous interpelle tous en tant qu’homme politique. Mon propos s’inscrit dans une démarche d’indignation responsable car un jour, il me sera rappelé si j’occupe une fonction de pouvoir avec la possibilité de rétablir ce que les régimes passés et celui en cours n’a pas pu faire. Par conséquent, j’assume ce propos public.
Archives journalières : 26 septembre 2016
        
          3 articles        
      
                    Au Sénégal nous avons une mauvaise habitude de voir un problème, le laisser de côté et de ne s’occuper que des effets négatifs produits plutôt que questionner le système en cause.
2016 marquera sans nul doute un tournant décisif pour la remise à niveau du sport sénégalais ! Après les Jeux Olympiques de Rio, les vieux démons resurgissent à l’heure du bilan, et nous poussent à la polémique stérile en lieu et place de l’analyse froide et profonde.