Archives journalières : 30 septembre 2016
Les principales céréales consommées au Sénégal sont le riz, le mil et le maïs. A cette période de maturation du mil souna, tout indique que la production de 2016 sera inférieure à celle de 2015. C’est très tôt que les producteurs du bassin arachidier ont constaté avec amertume que la germination des graines de cette céréale n’est pas satisfaisante. La visite des champs de mil dans les départements de la région de Kaffrine montre à suffisance que la production de mil souna sera déficitaire par rapport à 2015. Il est alors prévisible que la période de soudure de 2016-2017 sera précoce et longue pour les paysans du bassin arachidier.
Le 23 Novembre 2014, l’ancien Président de la République du Sénégal, Son Excellence Me Abdoulaye WADE avait, au cours d’un meeting politique, accusé l’actuel Chef de l’Etat, d’avoir attribué à son jeune frère, à travers la société pétrolière dénommée PETRO-TIM, 30 % des ressources pétrolières du Sénégal. D’abord il est utile de préciser que la découverte du pétrole est faite très loin des deux blocs de recherche de Saint Louis Offshore Profond et de Cayar Offshore Profond, attribués à la société PETRO-TIM qui recrutera plus tard Aliou Sall pour diriger son bureau local. Ici, même si l’on est toujours dans le domaine du Offshore (en mer) sur le plan géographique, ces deux blocs se situent vers le Nord du Sénégal alors que pour le bloc de découverte du pétrole attribué à l’Association Cairn Energy, ConoPhilips, Far et Petrosen, se situe vers le centre du pays, à environ 100 km aux larges des Iles du Saloum. A l’époque, l’opérateur des travaux Kosmos n’avait pas encore trouvé le gaz qui sera découvert par la suite, bien après la déclaration de l’ancien président. En conclusion, on peu retenir sur ce point que PETRO-TIM n’a rien à voir avec la découverte du pétrole au Sénégal.
Le curieux Ousmane Sonko, ex Inspecteur des Impôts et Domaines, a appelé le premier ministre à un débat public et contradictoire. C’est franchement le comble du ridicule. Dans quel pays au monde a-t-on vu un premier ministre aller à la télé pour débattre avec un citoyen ? Ce qu’il faudrait retenir, c’est qu’Ousmane Sonko ne se bat ni pour la transparence, encore moins pour la liberté d’expression, il est juste obnubilé par sa célébrité et sa promotion personnelle. Et à chaque fois qu’un média ne parle pas de lui, il évoque la censure et n’hésite d’ailleurs pas à insulter les journalistes, ceux de Futurs Médias en particulier, alors que sans eux il n’aurait aucune existence médiatique. Du reste j’invite mes ex-confrères à voir si vraiment le sujet Sonko intéresse ou fait vendre. En vieux briscard de la presse, je suis persuadé qu’il s’agit d’une morne répétition. Mais bon, donnez-lui la parole car il se ridiculise de plus en plus.
« Ce qui met en danger la société, ce n’est pas la grande corruption de quelques-uns, c’est le relâchement de tous (…) » a dit Alexis de Tocqueville.